LES FACA EN QUESTION…..

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Avec le bac A on ne peut pas devenir officier transmission. Il faudrait bac C, D, S, E parce que la transmission, c’est de l’électromagnétisme. Donc, c’est pour ceux qui ont fait MATH PHYSIQUE pas pour les littéraires, alors que MAMADOU à un bac A, donc littérature. Comment il a fait pour devenir Officier TRANS?

Il a fait la même chose avec son fils  toujours avec le bac A.

Il a envoyé son fils avec le bac A dans une école d’officier où on fait 2 ans Math Physique science de l’ingénieur et 3 ans cycle de l’ingénieur.

Voilà cher peuple de Centrafrique ce qui est de la réalité de tes FACA que nous vous appelons à décrier pour sauver ce qui reste. Cet article est une introduction en la matière,  d’autres suivront pour vous détailler l’état des lieux de nos FACA.

Dures réalités à accepter, amer constat, certes, sur fond d’une certaine amertume, mais ces réalités sont ce qu’elles sont qu’aucun Centrafricain lambda ne peut récuser parce qu’il les vit au quotidien surtout avec les scandales financiers du couple du chef d’état-major, désigné sous le sobriquet  »MAMADOU et BINETA ». Très dures réalités à accepter dans le contexte des deux conflits régionaux actuels (Ukraine et Gaza) qui comportent tous les risques de dégénérer en déflagration planétaire, considérant les velléités guerrières expansionnistes il faut considérer les velléités guerrières expansionnistes du Président POUTINE qui, en difficultés de gagner sa guerre déclarée contre l’Ukraine voilà deux (2) ans, menace de recourir à l’arme nucléaire.

Les FACA, avec le déclaré élu Président de la République TOUADERA, sont devenues les marches-pieds des mercenaires russes qu’il a importés pour sécuriser son fauteuil présidentiel, si bien qu’aujourd’hui elles ne sont que les ombres d’elles-mêmes, alors que ses prédécesseurs, bien qu’ayant la permanente obsession de coup d’état, avaient néanmoins fait la gloire de la grande muette avec l’Ecole Spéciale de Formation des Officiers d’Active-ESFOA, qui a été une académie militaire de référence, dont l’historique est transcrite ci-après pour faire la différence.

LA GLORIEUSE ESFOA

L’ACADEMIE MILITAIRE ESFOA, LA FIERTE NATIONALE

Texte Intégral de FYZ, auteur

** Au lendemain de son accession à la  souveraineté nationale, la République Centrafricaine, ancien territoire français d’outre-tombe mer, pouvait s’enorgueillir à juste titre d’avoir une académie militaire digne de ce nom.  Il s’agit de l’école Spéciale de Formation des Officiers d’Active (ESFOA), créée en septembre 1966 par Jean Bedel Bokassa, un vétéran de la guerre d’Indochine.  Celui-là même qui a créé l’armée nationale quelques années auparavant, le 4 avril 1961.

En effet, libéré de ses obligations militaires dans l’armée française  avec le grade de capitaine, Bokassa était rentré au pays à la demande de son cousin , le président David Dacko afin d’apporter sa pierre angulaire à  l’édification nationale. Car il était impérieux que le jeune Etat indépendant prenne en main sa destinée  et réponde de façon efficiente aux nombreux défis inhérents à son nouveau statut.

Toutefois, à la faveur d’un coup d’état,  le chef d’état-major de l’armée centrafricaine, le colonel Jean Bedel Bokassa, renversa David Dacko dans la nuit de Saint Sylvestre 1966.

Dans la foulée, il s’attela à la  restructuration de l’armée, la police, la gendarmerie et à la  création des infrastructures d’enseignement supérieur  et militaire, parmi lesquelles l’université de Bangui, l’école des douanes, l’école Spéciale de la formationdesOfficiers d’Active (ESFOA), l’école militaire des Enfants de troupe. L’ESFOA sera calquée sur le modèle de la prestigieuse académie militaire de Saint Cyr, fondée en 1802 par Napoléon 1er dont il avait une grande admiration. Les attributs et la tenue d’apparat des élèves officiers des deux écoles étaient presque identiques.

L’ESFOA sera transférée à  Bouar dans la Nana Mambéré, une localité qui a abrité jadis la base militaire française au camp Leclerc où aurait séjourné le chef d’état gabonais Omar Bongo lorsqu’il était militaire. 

L admission à l’ESFOA était soumises à un concours direct et semi-direct ouvert aussi bien aux civils qu’aux corps de troupe (escadrille, génie, gendarmerie,  compagnie de commandement de soutien,, école des cadres). Il faut dire que le Président Jean Bedel Bokassa était très fier de son armée et surtout de ses jeunes officiers  issus de cette prestigieuse école qu’il a créée à l’image de Saint Cyr  d’où est sorti Bertrand Soualakpe Boganda.

Les élèves de l’ESFOA étaient l’attraction du public lorsqu’ils descendaient à   Bangui pour le défilé de la fête du 1er décembre dans leur belle tenue d’apparat. L’ESFOA accueillait également  des ressortissants de la sous région et attirait de nombreux visiteurs de hauts rangs. Parmi eux, les présidents Ngarta Tombalbaye du Tchad, Mobutu Sesse Seko du Zaïre, Omar Mbongo du Gabon  Gaafa El Nimery du Soudan, Yakubu Gowon du Nigeria, Marien Ngouabi du Congo, etc. Notons que depuis la date de sa création  jusqu’en 2973, il y eut six promotions de l’ESFOA composées entre autres de:

* 1968. Promotion Barthélémy BOGANDA: Didace Ndayen, Jean Roger Ouanfio, Emmanuel Mokalo, Paul Augier, Guillaume Ndjengbot, Claude Ndoram, Félix Ngaïna, etc.

* 1969. Promotion Jean Bedel BOKASSA: Jean Louis Gervil Yambala, Christophe Grégoire, François Bozize, Antoine Gambi, Alphonse Kongolo, Paulin Bondeboli, Jules Bernard Ouandé, Rémi Leppa,etc.

1970. Promotion PAIX (Samuel Ngaïkouma, Aimé Kassa, Alphonse Rehote, Maurice Regonessa, Gaston Koyit-Tongouasse, etc).

* 1971. Promotion FIDELITE (François Zebe, Abel Abrou, Grégoire Miango, Luc Laguerre, Clément Magnaman, Ernesto Bétibangui, Raymond Ndougou, Pascal Kado,, Nazaire Salleh, etc).

* Promotion NATIONALISME AUTHENTIQUE (François Mobebou, Guillaume Lapo, Dénis Wangao Kizimalé, Raymond Mbétikon, Alphonse Konzi, François Lakouetene, François-Joseph Perrière, Théophile Yokadouma, Jean Pierre Sanze, Daniel Gbakela, etc).

* 1973. Promotion  ZO KWE ZO (Rodongo, etc).

Il n’y eut pas d’autres promotions après celle de 1973 ce, jusqu’à la fin du régime Bokassa. Car l’homme, marqué dans sa chair par le putch raté du commandant d’Escadrille Fidèle Obrou en février 1976, ajouté à  d’autres suspicions,commençait à  se méfier de ses propres officiers qu’il a formés et dont la plupart ont été élevés par ses soins à des grades supérieurs.  Et puis il y eut l’opération Barracuda qui mit fin au régime militaire en 1979 avec le retour de David Dacko.

Cependant, devant une crise sociale  virulente orchestrée par l’opposition.  Dacko dut céder de nouveau le pouvoir à  l’armée dirigée par son chef d’état-major,  le général André Kolingba. Celui-ci mit aussitôt en place un Comité militaire de redressement national (CMRN) au sein duquel d’anciens ressortissants de l’ESFOA, en l’occurrence François Bozize, Jean Louis Gervil Yambala, Christophe Grélombé, Alphonse Kongolo pour ne citer que ceux-là, occuperont divers postes ministériels.

Le CMRN sera dissout en 1985 pour permettre l’arrivée de civils au gouvernement. Mais l’on attendra le 15 octobre 2005 pour réouvrir l’ESFOA, notamment dans les locaux de l’ancienne École Militaire des Enfants de troupe (EMET) au camp Kassaï à  Bangui. De l’ESFOA rénovée sortiront sept promotions à savoir:

* 2007. Promotion Général d’armée François BOZIZE YANGOUVONDA.

* 2008 Promotion Général de Corps d’armée Sylvestre SANA.

* 2010. Promotion Général d’armée André KOLINGBA.

* 2021. Promotion Général  de Corps d’Armée Alphonse GOMBADI.

* 2012. Promotion Général de  Brigade Jean Roger OUANFIO.

* 2015. Promotion Catherine SAMBA PANZA

*2015. Promotion Ange Félix PATASSE.

Malheureusement, après la crise centrafricaine engendrée ar la rébellion de la coalition S’éleva en2013, et les conflits armés qui en ont suivi, l’ESFOA ferma de nouveau ses portes en 2016. Signalons que dans l’intervalle, la République centrafricaine a connu une page sombre de son histoire marquée par des tentatives de coups d’état aux conséquences dramatiques pour certains et aussi par des mutinerie à ŕépétitions en 1996 et 2997 sous le régime du président PATASSE .

Rappelons pour l’histoire qu’au plus fort de la mutinerie de 1996, les mutins qui contrôlaient la partie sud de Bangui, à

Vaient observé une trêve pour saluer la mémoire du fondateur de l’armée centrafricaine,  Jean Bedel Bokassa, lors du passage de sa dépouille vers sa dernière demeure à  Berengo, dans la Lobaye.

Aujourd’hui l’armée centrafricaine peine à  retrouver son âme, car à un moment de son histoire, la politique s’est invitée dans les casernes mettant ainsi à rude épreuve l’unité et l’esprit de corps qui lm’ont toujours caractérisée. Néanmoins ‘ l’ESFOA essaie vaille que vaille de se reconstituer ce, à travers une nouvelle promotion actuellement en formation à  Bouar. Nous rendons hommage à tous les anciens de l’ESFOA aujourd’hui disparus ainsi qu’à tous les braves hommes et femmes en tenue qui œuvrent inlassablement  pour l’honneur et le renom des Forces armées centrafricaines.

(Merci à François Junior Zebe pour l’idée de ce post ainsi qu’aux familles de Yambala, Kongolo et Berime, pour leur contribution. Nos compliments à  l’état-major  des FACA. Mille excuses pour les coquilles et omissions involontaires. Que Dieu bénisse la RCA). FYZ **

Nous saluons et apprécions à sa juste valeur l’initiative  de ce devoir de mémoire, faire l’historique de l’ESFOA, cette académie militaire nationale qui avait fait la fierté de Centrafrique et proposons que ce travail, ainsi ammorçé, soit plus étoffé par les Historiens des FACA ou par un Collectif des anciens ressortissants de cette prestigieuse école. Nous en profitons pour apporter une petite  précision en ce qui concerne la création de l’armée centrafricaine.

L’armée centrafricaine ou les Forces Armées CentrAfricaines-FACA sont issues de l’éclatement des hybrides troupes  militaires et de gendarmerie des anciennes colonies françaises de l’ex Afrique  Equatoriale Françaises-AEF, devenues territoires français d’Outre-Mer avec la constitution française d’octobre 1958. A la veille des indépendances de 1960, chaque armée nationale a été constituée des ressortissants de chaque ancienne colonie. Ainsi, l’armée centrafricaine a èté constituée progressivement à partir du second semestre 1959, pour devenir centrafricaine en août 1960 par les rapatriements croisés des militaires, gendarmes affectés dans les différents territoires de l’ex AEF. Les militaires et gendarmes Oubanguiens, qui  deviendront Centrafricains le 13 Août 1960, rapatriés, dont beaucoup ont été mis à la retraite, ont constitué l’ossature de l’armée centrafricaine qui nécessitait une réorganisation et une redynamisation. Et c’était pour ce travail que le Président DACKO David a porté son choix sur le capitaine BOKASSA Jean Bedel, un des Officiers supérieurs issus de l’armée française, dont BANZA Aleandre et autres…

Aussi, nous souhaitons vivement que les nouvelles Autorités Politiques Centrafricaines d’après régime TOYADERA restaurent et redynamisent les structures de formation des Cadres et des Éléments des Forces Armées pour faire d’elles, les fondamentaux de la sécurisation du pays dans les perspectives du relèvement politique, de la refondation sociale et de la construction économique.

Avec toutes nos considérations.

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