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Ce n’est le souhait de personne et nul ne le souhaite, mais la question mérite  d’être évoquée, vu que depuis le début  de la guerre déclarée contre l’Ukraine par le Président POUTINE, les Chefs d’Etat africains ne se comportent pas en responsables politiques conséquents qui savent anticiper les événements, ni n’ont envisagé de concertation specifique au niveau du continent ni mis en place une diplomatie africaine conséquente de médiation, à part la visite à Moscou du Président MACKY SALL du Sénégal, Président en exercice de l’Union Africaine-UA pour mendier du blé. Au contraire,  de nombreux Chefs d’Etat africains se sont alignés derrière le Président POUTINE, pas dans l’intérêt de leurs peuples respectifs,  mais juste pour sécuriser leurs fauteuils présidentiels.

Voilà plus de deux ans que le Président agresseur POUTINE, rassuré par les va t-en guerre de son entourage, qu’il pouvait envahir et occuper aussi facilement l’Ukraine, a déclaré sa guerre contre cet Etat, derrière lequel s’est mobilisé tout l’Occident, même  s’il n’arrive pas à   lui fournir, à temps réel,  tous les armements lourds et les munitions promis. Malgré cette défaillance qui limite énormément les capacités de combat de l’Ukraine, le Président POUTINE peine à occuper le terrain comme ses Généraux l’avaient facilement envisagé. Et cette incapacité militaire  vient d’être complexifie, depuis vendredi 22 mars 2024, par un tragique attentat au cœur même  de Moscou, faisant plus de 140 victimes et des dizaines de milliers de blessés, ce qui montre que la Fédération de la Russie est un géant aux pieds d’argile. Malgré la revendication de ce grave attentat par l’Etat Islamique, les Chefs d’Etat africains ne semblent pas réaliser que notre village planétaire est au bord d’une déflagration avec le Président POUTINE qui feint d’ignorer l’Etat Islamique, en tant que nouvelle menace,  pour s’acharner uniquement contre l’Ukraine d’un côté et de l’autre, le Premier Ministre NETANYAHU, lâché par le Président BIDEN des États-Unis, se livre à un génocide dans la bande de Gaza, deux guerres et une menace qui risquent d’étranger le monde.

Au moment où la situation devient de plus en plus grave en Ukraine, dans la bande de Gaza, sur fond de menace de l’Etat Islamique, nous ne comprenons pas l’inaction ou le mutisme des Chefs d’Etat africains  qui se comportent comme s’ils étaient sur une autre planète où il n’y a pas de bruits de bottes, alors qu’ils subissent chacun, de plein fouet les conséquences de ces tragédies qui se déroulent en Europe et au Moyen Orient. L’Occident fait bloc derrière l’Ukraine,  même  s’il n’arrive pas encore à  lui fournir tous les moyens et soutiens promis, cependant, de nombreux Chefs d’Etat africains s’alignent derrière l’agresseur POUTINE pour sécuriser seulement leurs fauteuils présidentiels, alors que leurs peuples respectifs subissent déjà durement les conséquences de ses tragédies et que l’Afrique elle-même est en ébullution, avec la guerre du Soudan, dans laquelle, les Forces Spéciales de l’Ukraine appuient le pouvoir central pour combattre les mercenaires russes qui pillent ce pays, lesquelles Forces Spéciales pourraient aussi aller combattre ces mercenaires russes en Centrafique. Nous constatons ainsi, que la guerre de POUTINE en Ukraine  s’est déjà transposée en Afrique.  Et si elle devenait planétaire, avec des bombardements nucléaires croisés, que pourraient faire les Chefs d’Etat africains qui ne sont préoccupés que par la sécurisation de leurs fauteuils présidentiels ?

Si les Forces Spéciales de l’Ukraine combattent les mercenaires russes au Soudan et bientôt en Centrafrique, et encore probablement en Afrique de l’ouest s’ils réussissent à écraser ces mercenaires russes en Afrique Centrale,  ce qui est certain, ce ne serait pas pour les beaux yeux des Africains, mais c’est pour se substituer aux prédateurs russes et piller à  leur tour ce continent béni de DIEU.

Nous Africains, n’avons-nous pas encore compris? L’Afrique doit-elle continuer d’être un continent de prédation en ce premier quart du 21e siècle ?

Ou alors…..?

Quand allons-nous enfin comprendre  ?

Avec toutes nos considérations.