POUTINE CONTRAINT L’EUROPE OCCIDENTALE A SE REARMER
SUR FOND DE RUEE EN AFRIQUE POUR LES RESSOURCES MINERALES STRATEGIQUES

…….. TRANSPOSITION DE LA GUERRE DE L’UKRAINE EN AFRIQUE…….
Les 80 années de guerre froide et d’une paix de circonstance due à l’équilibre d’armements nucléaires dissuasifs, l’Occident, notamment l’Europe Occidentale s’était désengagée et a transformé ses industries de guerre en industries économiques délocalisées en Asie, pour minimer les charges, et la Chine en a profité pour s’industrialiser, tandis que les anciennes colonies libérées n’ont fait que s’aligner derrière leurs anciennes puissances colonisatrices, consolidant ainsi la guerre froide tout en compromettant leur destinée, si bien qu’en ce premier quart du 21e siècle, la majorité des peuples de ces anciennes colonies ignorent toujours les progrès de la science.
Avec les conflits régionaux survenus durant ces 80 années de paix de circonstance, l’Europe Occidentale, pour sa défense, reposait sur l’Organisation Territoriale de l’Atlantique Nord-OTAN, appuyée très fortement par les États-Unis. La guerre de POUTINE déclarée contre l’Ukraine, derrière laquelle s’est mobilisée toute l’Europe Occidentale, a permis de réaliser que cette Europe Occidentale est réellement démunie, ce qui limite ses soutiens au plan armements lourds et munitions, carence que POUTINE ne peut mettre à profit, parce que l’armée de la Fédération de la Russie comporte beaucoup de limites. Le Président BIDEN n’ ayant pu obtenir le vote du congrès des États-Unis, pour cause de pression exercée sur ce congrès par son rival présidentiel TRUMP, l’Europe Occidentale n’est pas en mesure de se substituer aux États-Unis pour apporter l’entièreté des aides promises à l’Ukraine, d’où prise de conscience la contraignant à se mettre aussi rapidement en économie de guerre.
Ainsi, mises en face de leurs limites au plan armements lourds intermédiaires et munitions, les nations européennes conviennent de se réarmer aussi rapidement pour bien soutenir l’Ukraine et empêcher POUTINE de gagner. Mais qui dit réarmement, dit disponibilité des ressources minérales stratégiques telles, l’uranium, le lithium, le coltan, le cobalt et autres qui ne se trouvent en quantité naturelle qu’en Afrique.
Or, c’était pour les richesses naturelles que l’Occident, fort de la bulle du pape NICOLAS V du 08 janvier 1454 et du traité de Tordesillas du 7 juin 1494, sous l’égide du pape ALEXANDRE VI, s’est partagé le monde et singulièrement l’Afrique, pour le piller et l’exploiter en vue de se développer. Si les nations européennes veulent se réarmer pour mieux soutenir l’Ukraine, ce n’est qu’en Afrique qu’elles peuvent trouver les matières premières stratégiques. Alors, il se pose une question pour ne pas dire dilemme. Comment se procurer maintenant ces matières premières stratégiques indispensables, compte tenu des relations diplomatiques et internationales depuis les années des indépendances des anciennes colonies? S’en procurer par la force comme par le passé (?), ou selon les lois du marché (?), ou encore selon des accords spécifiques de défense ou de préservation des fauteuils présidentiels conclus par certains dirigeant politiques africains?
LE DILEMME CENTRAFRICAIN
Voilà six (6) ans que le déclaré élu Président en 2015-2016 et l’usurpateur de Bangui TOUADERA a placé Centrafrique, pays de BOGANDA, sous la coupe réglée de la Fédération de la Russie, dont les mercenaires pillent, tuent et exploitent illégalement et irrégulièrement les richesses naturelles de ce pays, alors que les accords d’indépendance de 1960, qui permettaient à la France de contrôler ses anciennes colonies, ne sont pas toujours dénoncés ou remis en cause par les Autorités Politiques Centrafricaines. Et si la France les revendiquait, compte tenu des contraintes imposées que nous rappelons ci-après?
1-): La dette coloniale pour remboursement des bénéfices de la coloniale
2-): La confiscation automatique des réserves financières nationales
3-): Le droit de premier refus sur toute ressource brute ou naturelle découverte dans le pays.
4-): Priorité aux intérêts et aux entreprises françaises dans les marchés publics et aux appels d’offres publics
5-): Droit exclusif de fournir des équipements militaires et de former des officiers militaires des colonies
6-): Le droit pour la France de déployer des troupes et d’intervenir militairement dans le pays pour défendre ses intérêts
7-): L’obligation de faire du français la langue officielle du pays et la langue pour l’éducation
8-): L’obligation d’utiliser le franc CFA (franc des colonies française d’Afrique)
9-): L’obligation d’envoyer en France, un bilan annuel et un rapport d’Etat des réserves
10-): Renoncer à toute alliance militaire avec d’autres pays, sauf autorisation de la France
11-) L’obligation de s’allier avec la France en cas de guerre ou de crise mondiale.
Fait contraire, la Fédération de la Russie, à travers ses mercenaires, depuis huit (8) ans, pille Centrafrique sans apporter la moindre aide pour son développement économique et social, à part le blé volé à l’Ukraine qu’elle a distribué aux pays africains, dont quelques tonnes reviennent au Centrafrique en 2023 et qu’une grande partie a été détournée et vendue au Cameroun. Et encore, la Fédération de la Russie envisage installer une base de 10 000 militaires russes, certainement dans les perspectives de l’exploitation de l’uranium de Bakouma, dont le permis de recherche et d’exploitation a été racheté par AREVA France. Et si la France revendique son droit sur ce gisement, lequel est aussi lorgné par les Etats-Unis à travers la société de mercenariat BANCROFT Global Development, qui en accord avec le roublard de Bangui TOUADERA, depuis décembre 2022, a déjà envoyé ses premiers hommes à Bangui, en janvier 2024, pour se substituer aux mercenaires russes que TOUADERA devrait rapatrier conformément aux engagements convenus.. Alors, il y a lieu de s’interroger. Comment TOUADERA va t-il gérer cet embroglio?
Décidément, Centrafrique n’est pas encore sorti de l’auberge.
Avec toutes nos sincères considérations?

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