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QUI A DIT QUE LA DÉMOCRATIE EST UN LUXE POUR L’AFRIQUE ?

LE SENEGAL NOUS REPOND….., LA DEMOCRATIE EST AFRICAINE

Le mardi 02 avril 2024, le Président sortant MACKY SALL, la mort dans l’âme et la queue entre les jambes, a remis les pouvoirs de l’Etat au Président entrant DIMOAYE BASSIROU FAYE, qui dans la foulée a nommé son mentor politique SONKO, Premier Ministre, Chef du Gouvernement….. Bizarrerie de la Politique, ce sont les deux adversaires politiques, que MACKY SALL voudrait farouchement broyer, qui sont maintenant à la tête de l’Exécutif sénégalais.

Un tel retournement de situation politique se veut une leçon ou une évidence politique que les futurs candidats présidentiels africains, animés par la volonté réelle d’exercer la Politique comme missions d’objectifs dans l’intérêt de leurs peuples, ou les Présidents africains actuellement en exercice se doivent de capitaliser pour la grandeur de la Démocratie en Afrique, parce que, selon le Psaume 71, «  »… les pouvoirs du roi émanent de DIEU…, que le roi doit exercer la justice divine et qu’il gouverne un peuple qui ne lui appartient pas, mais à Dieu…, parce que c’est avec le peuple que DIEU a fait alliance et qu’IL veut sauver, et le roi n’est que le serviteur du peuple. Et tout roi se doit de rendre ultimement compte à DIEU de l’autorité reçue » ». C’est pourquoi, le Président de la République aujourd’hui doit gouverner la société des hommes dans la crainte et le respect de DIEU.

Malheureusement, force nous a été donnée de constater que le Président MACKY SALL, obsédé par un troisième mandat, n’avait pas gouverné la société sénégalaise dans la crainte de DIEU, parce qu’il a voulu broyer ses adversaires politiques que furent SONKO et DIMOAYE, pour l’obtenir, mais le Peuple Sénégalais, en toute maturité politique, non seulement l’a désavoué, mais encore, a rejeté son dauphin qu’il a voulu faire élire à tout prix pour protéger ses arrières politiques.

L’HUMILITE PRECEDE LA GLOIRE

Le Bon DIEU, ayant retiré ses pouvoirs des mains de MACKY SALL, ce dernier, d’une manière ou d’une autre, rendra compte au bon DIEU et son successeur ne peut avoir une quelconque idée de vengeance, parce qu’ «  »on ne fait pas la Politique avec la haine, la rancoeur ou la vengeance »« , selon le sage BENSYRA. Que le Président DIMOAYE, qui vient d’avoir l’onction divine ce mardi 02 avril 2024, prenne de la hauteur politique, car son élévation, semblable à l’accession au pouvoir du regretté Président MANDELA,, grand Homme et grand Président du monde, convint que l’humilité précède la gloire et que le bon DIEU a sa manière de fortifier ou de préparer les hommes à qui IL veut confier de grandes missions ou de grandes oeuvres pour l’humanité. Le cas DIMOAYE et SONKO aujourd’hui au Sénégal et celui du grand Homme MANDELA, hier en l’Afrique du Sud, ont comme dénominateur commun une traversée du désert, caractérisée par l’emprisonnement politique après des souffrances, maltraitances, brimades, exclusions, arrestations, séquestrations, détentions arbitraires, laquelle traversée de désert a prédisposé hier MANDELA et qui prédispose aujourd’hui DIMOAYE et SONKO à assumer successivement les fonctions de Chef d’Etat pour le premier et de Premier Ministre pour le second..

QUE DIRE ALORS D’UNE TELLE EVIDENCE POLITIQUE QUI PEUT CONSTITUER UN VERITABLE CAS D’ECOLE POLITIQUE ?

MANDELA a pardonné ceux qui avaient voulu le tuer. Que le Président DIMOAYE et le Premier Ministre SONKO pardonnent MACKY SALL, car il a été divinement puni en ne réussissant pas, ni à avoir le fameux troisième mandat, ni à faire élire son dauphin pour sécuriser ses arrières-politiques. Le coupe DIMOAYE et SONKO doivent faire grandir démocratiquement l’Afrique, à l’instar de MANDELA, car l’Afrique a maintenant besoin de grands Hommes Politiques pour faire son développement économique et social., et refaire de l’Afrique la terre de la solidarité, de la démocratie sociale fondée sur les Droits Humains.

En effet, l’Afrique n’a plus de leçon à recevoir de quelque part; elle doit maintenant tracer son chemin, redevenir elle-même et capitaliser ses valeurs positives d’antan qui avaient fait sa grandeur politique, sociale et économique. L’Afrique doit maintenant OSER, OSER ET REUSSIR, et le Sénégal vient de nous convaincre que l’Afrique est capable d’OSER ET REUSSIR.

Avec toutes nos considérations.