UNE OBLIGATION NATIONALE ET UN IMPERATIF DEVOIR
» Oser et Réussir à nous relever politiquement » se veut une ambitieuse vision politique et une approche transformationnelle, après compréhension des facteurs bloquants de la non émancipation de notre pays la République Centrafricaine ou Centrafrique à travers les faits de l’histoire et la perception d’idoines perspectives pour sa construction socio-économique, après plus de six (6)décennies de gâchis politiques. Cette ambitieuse vision se veut réaliste et pragmatique, parce qu’il nous faut faire des analyses rétrospectives et sans complaisance, comprendre les causes profondes de notre non émancipation. L’image, certes, négative que nous retenons pour corroborer notre affirmation, est celle d’un enfant qui est né le 1er décembre 1958, a été circoncis le 13 août 1960, mais qui en 2024, soit 66 ans plus tard, au lieu d’être un homme de troisième âge, est resté un nain intellectuel, un immature politiquement, un dépendant financier et économique, donc, incapable d’assumer ses obligations pour occuper sa place dans la société, en tant que tel. Pour mieux le dire encore, c’est l’image d’un paysan assis sur des greniers de mil, de sorgho, de haricots, de légumes secs, de gibiers fumés, de poissons séchés et autres, qui se voit interdit de se servir, alors que les autres se servent.
»Comprendre pour bien organiser et mieux agir » se veut l’idoine approche qui s’impose à nous Centrafricains collectivement après ces soixante six (66) ans de gâchis politiques, de désordres socio-économiques, d’ethnocides, de génocide, de racialisation confessionnelle, d’exclusions, de perpétuels retournements de situations et de recommencements.
‘‘Comprendre pour bien organiser et mieux agir » se sous-entend aussi comme des oeuvres d’analyses rétrospectives, de réflexions politiques pour faire des choix de société qui s’imposent. Faire des analyses rétrospectives, c’est vouloir comprendre les actes négatifs, les effets pervers des comportements plus ou moins inadaptés, posés ou adoptés à travers les temps de référence, pour faire des projections en toutes conséquences et responsabilités. En effet, les faits et préjugés du passé influencent énormément le présent, bien que certains négationnistes réfutent cette évidence; voilà pourquoi nous affirmons qu’il s’agit d’une approche, laquelle, même si elle se veut réaliste, objective ou pragmatique, pourrait paraître à certains égards ou à travers d’autres prismes d’égos, relative. Mais cette approche est celle qui s’impose, parce qu’elle a le mérite d’être prospective, c’est à dire, poser un bon diagnostique, faire toutes les analyses ou tous les examens médicaux possibles pour bien prescrire les remèdes ou adopter les mesures appropriées qui s’imposent.
»Nous relever politiquement » s’entend par nous mettre debout après une chute que nous devons savoir capitaliser, en comprenant pourquoi et comment nous avons chuté. Un sage Africain a dit: »« … il faut tomber pour comprendre l’importance de ce qu’est se relever. » » Et s’agissant de notre pays, la République centrafricaine ou Centrafrique, il n’est pas question d’une simple chute physique ou politique, ni d’un simple affaissement économique, mais d’une néantisation absolue. Dans un tel contexte, il faut de fortes ou vigoureuses actions bien ciblées qui devraient avoir positivement des effets multiplicateurs. Or, qui dit actions ciblées, dit objectifs à atteindre avec minimisation des risques d’échec, autrement dit, éliminer au maximum les déchets et disponibilité de moyens ou ressources conséquentes. Dans un tel contexte, le rôle de la Puissance Publique se ramène à celui d’organisation, d’animation, de régulation des conjonctures, d’encadrements, de soutiens, d’accompagnements sur fond de totale implication de toutes les entités, de tous les acteurs, parce qu’il s’agit de Missions d’Objectifs qui ne sont autres choses que des Services Publics, donc des défis à relever.
Pour toute oeuvre ou entreprise de construction ou de reconstruction avec une néantisation absolue, telle que celle que nous avons connue, la Puissance Publique ou les Autorités Politiques Nationales se doivent de bien comprendre et de bien cerner les urgentes et fondamentales attentes ou aspirations d’une population très meurtrie, de savoir sérier les priorités et de savoir se donner les moyens d’actions. Cette trilogie s’impose, détermine et fonde la réalisation et conditionne la réussite de l’action politique, quelle qu’elle soit. C’est pourquoi le précepte »d’Oser et Réussir » s’impose.
Ainsi, »Oser et Réussir » s’entend par un défi, caractéristique des éducations traditionnelles du genre NGAKOLA, GAZA, SOUMALE, LABI, NDOYO, NGARAGUE….. qui préparaient ou éduquaient traditionnellement les adolescents à la vie active en toutes responsabilités. Oser et ne pas Réussir est proscrit par toutes ces éducations traditionnelles. Et cette philosophie traditionnelle nous inspire et nous voulons la positiver de manière, certes, ambitieuse, mais réaliste, objective et pragmatique.
‘‘Oser et Réussir’‘ se veut aussi la résultante d’une forte volonté et d’une détermination de faire de la Politique un creuset d’alternatives crédibles, parce que la finalité de toute action politique demeure l’amélioration des conditions de vie en société, même si aujourd’hui, le libéralisme sauvage et les égoïsmes individuels démesurés continuent de faciliter des exclusions et de créer des clivages.. Ainsi, » Oser et Réussir à nous relever politiquement » est un choix politique fort, un impératif défi à relever, en fonction de l’ambitieuse vision politique de créer une société plus entreprenante, plus engagée, plus participative, plus responsable et vivant dans un cadre assez décent. Les faits, les actes, les comportements des principaux acteurs politiques ont convaincu durant les six (6) décennies vécues (1960-2024) que la Politique en Centrafrique est une fonction et une fin en soi, une réussite sociale ou un moyen existentiel, d’où notre expression péjorative de »l’Existentialisme politique », parce que la nomination à une fonction politique ou administrative a été toujours considérée comme l’aboutissement d’une carrière personnelle et non comme une confiance placée en soi par le décideur politique ou administratif pour assumer une mission de service public sur une période plus ou moins indéterminée.
»Une Ambitieuse Vision Politique et Transformationnelle’‘: Aujourd’hui, les nouvelles technologies réduisent les distances, facilitent les communications, permettent de faire des comparaisons à temps réel, ce qui nous a permis de vivre et de comprendre, depuis le »printemps arabe » jusqu’au massacre de Crocus City Hall, en passant par les guerres d’Iraq et de Syrie, la dislocation de la Lybie, la guerre de l’Ukraine, la guerre de Gaza, que la démocratie occidentale, imposée d’une manière ou d’une autre, a été forgée en fonction des intérêts et uniquement pour des intérêts, sans prendre en compte les dimensions sociales, d’où des pratiques qui diffèrent d’un continent à l’autre et d’un pays à l’autre, si bien que l’Afrique, témoin impuissant du vécu, commence à réaliser à travers les jeunes générations, qu’elle a tout à gagner en capitalisant ses vertus sociales d’antan pour se tracer son propre chemin de développement.
Malheureusement, subsistent encore quelques blocages ou résistances politiques par ci par là, qui n’ont d’yeux que pour des intérêts ou prestiges-orgueils personnels, parce que moulés dans les prismes d’égos. le cas de Centrafrique avec le déclaré Président élu TOUADERA, qui par la suite s’est fait l’usurpateur des pouvoirs du Peuple Centrafricain et qui a recouru aux dilatoires manoeuvres pour s’accrocher au pouvoir, lesquelles ont consolidé la néantisation totale du pays. C’est pourquoi, venir en Politique en ce quart du 21ème siècle finissant, sous-entend se voir confier une délégation de pouvoirs de manière temporelle, et qui dit délégation, dit mandat, dit comptabilité de fin de mandat ou de délégation de pouvoirs, car la confiance n’exclut pas le contrôle, parce que le pouvoir est donné au roi par DIEU, selon le Psaume 71 qui instruit: « »….. les pouvoirs du roi émanent de DIEU…., que le roi doit exercer la justice divine et qu’il gouverne un peuple qui ne lui appartient pas, mais à DIEU….., parce que c’est avec le peuple que DIEU a fait alliance et qu’IL veut sauver, et le roi n’est que le serviteur du peuple. Et tout roi se doit de rendre ultimement compte à DIEU de l’autorité reçue. » » C’est pourquoi, DIEU va chasser bientôt TOUADERA du pouvoir en Centrafrique, parce qu’il ne s’est pas comporté en serviteur du peuple de DIEU.
Avec toutes nos considérations.
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