DEVOIR DE MEMOIRE : CENTRAFRIQUE                                                MÊME SI ON NE SAIT PAS D’OÙ ON VIENT, NÉANMOINS, ON DOIT SAVOIR LÀ OÙ ON DOIT ALLER

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LES CENTRAFRICAINS ONT INTÉRÊT À SAVOIR D’OÙ ILS VIENNENT POUR BIEN CHOISIR LÀ OÙ ILS DOIVENT Y ALLER  DÉSORMAIS

  • 0 – 17 ans : 53 %, soit 3 233 000
  • 18 – 35 ans : 26 %, soit 1 586 000
  • 36 – 59 ans : 17 %, soit 1 037 000
  • + 60 ans : 4 %, soit 244 000
    Cette répartition, non seulement interpelle, mais contraint à une politique raisonnable et progressive de natalité, de prévisions des infrastructures sociales pour la santé, l’éducation, la formation et d’emplois à termes.

La Jeunesse, un lourd fardeau à cause des pesanteurs politiques et sociétales: une jeunesse non scolarisée, pervertie, politicienne ment manipulée, ce qui constitue une véritable problématique, à cause de la versatilité juvénile, mimétisme primaire sous les effets des médias et réseaux sociaux libéraux et libertaires, dépravation due à certains stupéfiants, inconscience et irrespects notoires qui font vivre la jeunesse centrafricaine dans de confus rêves, avec des illusions de solutions magiques ou que les problèmes sont résolus par des baguettes magiques, ce qui tranche radicalement avec les vertus traditionnelles.
Ces dures réalités, inconcevables en ce premier quart du 21ème siècle qui se veut un siècle africain, mettent en relief l’importance des efforts et actions politiques que doivent réaliser tous les régimes politiques qui vont se succéder désormais en Centrafrique, aux plans sanitaires, éducatifs, de formation d’emplois, car il ne faudrait pas perdre de vue que le problème de développement réside d’abord dans les hommes. Investir dans l’humain se veut la fondamentale mission d’objectif pour la construction de Centrafrique, parce que, quels que soient les meilleurs programmes d’actions, quels que soient les moyens techniques aussi performants qu’ils soient, quelles que soient les finances, sans hommes valables, compétents, intègres et responsables, aucune action ne peut aboutir. C’est pourquoi il est impératif de définir une ambitieuse et transformationnelle politique de promotion de la jeunesse centrafricaine.

Château d »eau d’Afrique Centrale : De nombreux cours d’eau partent des plateaux de Centrafrique pour alimenter les bassin du Congo au Sud, du Soudan à l’Est et du Tchad au Nord.
Bassin du Congo: Les principaux cours d’eau du sud à très forts débits, que les colons français appelaient par mauvaise foi rivières, sont constitués (1) de la Sangha qui se forme à Nola, en recevant la Kadéi qui prend ses sources dans les hauteurs du sud-ouest de Centrafrique et qui fait une incursion au Cameroun et de la Mambéré qui prend ses sources dans les hauteurs de la Préfecture de la Nana Mambéré (950 mètres d’altitude), entre Besson et Niêm Yélowa, et qui se jette dans le fleuve Congo, en traversant le nord du Con,go Brazzaville à partir de Ouesso, (2) de l’Oubangui qui reçoit sur le territoire centrafricain, de l’est à l’ouest, le Mbomou, formé de Mbari, Chinko et Ouara, qui est le bras nord de l’Oubangui à partir de Ouango-Béma, le bras sud étant l’Uélé en République Démocratique du Congo-RDC, la Kotto qui descend de la frontière est avec le Soudan du Sud et grossie par Kamou, Boungou, Bahou et comporte cinq (5) grandes chutes, dont celles de Kémbé très touristiques, la Ouaka, alimentée par Baïdou, la Kémo qui descend des hauteurs des Kaga au centre du pays, l’Ombella qui prend ses sources entre Bogangolo et Marali, M’Poko qui descend des hauteurs de la Commune de Koro M’Poko dans la Préfecture de l’Ouham et reçoit au passage Mbali, Mbi et Pama et la Lobaye qui descend des hauteurs de la Sous Préfecture de Bouar, 750 mètres d’altitude, dans la Préfecture de la Nana Mambéré et alimentée par Mbéré et Bodengué.
Bassin du Tchad au nord reçoit les cours d’eau suivants, de l’ouest à l’est:: la Péndé qui descend des hauteurs de la Sous-Préfecture de Bocaranga (850 mètres) et prend le nom de Logone à la frontière avec le Tchad pour se jeter dans le lac du même nom, l’Ouham qui prend ses sources dans les hauteurs de la Sous-Préfecture de Koui, à 900 mètres de hauteur, fait un grand détour par Bocaranga, Bozoum, Bossangoa, Bouca, Batangafo, reçoit au passage Fafa, Nana Barya et le Bahr Aouk à la frontière, pour constituer le Chari au Tchad et se jeter aussi dans le lac du même nom. L’Aouk, confluent de l’Ouham, reçoit tous les trois (3) cours d’eau entre Birao et Kabo: Golongosso, Bamingui, Gribingui.
Bassin du Nil: Ce bassin reçoit les trois (3) cours d’eau du versant Est entre Birao et Djémah: Mouka, Ouandja et Sam.

Le Soleil: (1) La bande Nord ou l’espace compris entre Ban et Koui à l’Ouest et allant jusqu’à l’Est entre la pointe des trois (3) frontières et Birao, reçoit le soleil durant dix (10) mois dans l’année. (2) La bande centrale ou espace compris entre Koui et Baboua à l’Ouest et allant jusqu’à l’Est, entre Birao et Yalinga reçoit le soleil durant 8-9 mois dans l’année. (3) La bande Sud ou l’espace compris entre Baboua jusqu’à la frontière Sud de Centrafrique à l’Ouest et allant jusqu’à l’Est, espace compris entre Yalinga et la frontière Sud de Centrafrique, reçoit le soleil pendant 7-8 mois dans l’année.
Ces trois bandes offrent de grandes opportunités d’exploitation de l’énergie solaire selon leurs intensités.

Le Sol: Le feu ancien Président de la République, PATASSE Félix Ange, agronome de son Etat, aimait dire que « « …le sous-sol nourrit le sol et le sol nourrit l’homme » ». Cette affirmation d’agronome, non anodine, met en relief l’importance du sol en tant que support de nombreuses activités. La densité du réseau hydrographique, les cartes de précipitations pluviométriques, les bandes des végétations présentées dans l’ATLAS DE LA REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE, convainquent que Centrafrique offre de très grandes opportunités pour des activités de cultures, d’élevage, de drainage, d’extractions. Par les légendes, les professionnels de la géographie alertent et indiquent aux Autorités Politiques Centrafricaines des opportunités non négligeables.

Le Sous-Sol: Cause de la misère du Peuple Centrafrique. En 2024, le sous-sol centrafricain est encore très peu connu, fautes de prospection ou de recherches. Les quelques substances actuellement connues ont été découvertes durant la douloureuse période coloniale (1925-1956) par les sociétés coloniales: l’or, le diamant, l’uranium,, le fer, le cuivre, le manganèse, le lignite, le nickel, le chrome et le graphite. Pour question de profits immédiats, seuls l’or et le diamant sont abusivement exploités au détriment des Centrafricains, l’uranium pillé entretemps par AREVA et depuis 2018 par les mercenaires russes., avec grands risques d’effets radioactifs sur la population de Bakouma.
Néanmoins, il importe de relever que (1) dans les années 1970, quelques efforts de prospection ont été réalisés et ont donné lieu à des gisements de pétrole découverts dans l’Ouham et dans l’Ouham Péndé, dans la Vakaga et dans la Mambéré Kadéi et (2) les richesses minières dites stratégiques , pétrole, uranium, coltan, depuis 1966 ont fait le malheur du Peuple Centrafricain avec les perpétuelles crises militaro-politiques qui ont induit la néantisation du pays en 2012-2013, devenue absolue avec le régime de mercenariat de TOUADERA qui livre Centrafrique à la prédation sans précédent et à la mafia pour sécuriser son fauteuil présidentiel, obtenu grâce à l’ancien Président BOZIZE, qui l’a sorti de nulle part politique, et aux dignitaires du Parti Politique KWA NA KWA-KNK…..

Pour la petite histoire de pillages hier, et de grande prédation économique et financière aujourd’hui, nous rappelons un fait et évoquons un autre d’actualité. Les Centrafricains des générations des décennies 1960-1970 se souviendront des touristes allemands qui sillonnaient le pays en gros véhicules tous terrains en saison sèche, qu’on appelait  »touristes allemands », en réalités c’était des colons, des ingénieurs et des géographes allemands qui venaient récupérer les minerais cachés par les colons allemands qui avaient occupé tout l’ouest du territoire Oubanguien (hier et centrafricain aujourd’hui) avant la première guerre mondiale et qui étaient les seuls à faire des prospections dans tout cet espace et qui avaient établi une carte minière unique encore détenue par l’Allemagne. Après les Allemands c’était les troupes françaises qui ont remué, sens dessus sens dessous et par endroits, le sol centrafricain, ensuite les militaires des Etats-Unis qui ont sillonné toutes les Préfectures du Mbomou, du Haut Mbomou et de la Haute Kotto à la recherche du mercenaire KONY, qu’ils n’ont pas trouvé, alors que selon certains ressortissants de ces trois (3) Préfecture, ils ravitaillaient plutôt ce mercenaire. Mais il n’y avait pas que des minerais cachés à récupérer, aussi n’y avait-il pas aussi certains déchets toxiques enfouis dans ces parties du pays? Après les allemands, les français et les américains, aujourd’hui ce sont les mercenaires russes de POUTINE qui ont pris la relève, auteurs d’une prédation sans précédent. Uniquement en matière d’or, de 2018 à 2022, ces mercenaires ont exporté des tonnes d’or pour une valeur de 1250 milliards (1250 000 000 000) de fcfa, sans une retombée financière pour le trésor public centrafricain, alors que le budget prévisionnel annuel de Centrafrique depuis 1961 n’a jamais atteint 500 milliards (500 000 000 000) fcfa, alors que ceux des autres anciennes colonies française d’Afrique, comme Centrafrique, dépassent, chacun en cette année 2024 les 3000 milliards de fcfa.

Que dire encore?

Nous le saurons à la prochaine publication.

Avec toutes nos considérations.

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