DEVOIR DE MEMOIRE: CENTRAFRIQUE

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MÊME SI ON NE SAIT PAS D’OÙ ON VIENT,  NÉANMOINS ON DOIT SAVOIR LÀ OÙ ON DOIT DÉSORMAIS Y ALLER

PART 3: APERÇU HISTORIQUE

 »Bien savoir d’où on vient pour bien savoir où on va pour mieux tracer son chemin ». Pour mieux dire,  » Bien savoir qui on a été, qui on est et qui on veut devenir »

De l’économie de pillages à l’octroi de l’indépendance, la succession des phénomènes destructeurs de l’Oubangui Chari qui ont gravement impacté le développement socio-économique de la République Centrafricaine

Territoire de l’Oubangui Chari en 1903.

Sauf récusation des évidences, aucun historien, aucun politologue, aucun sociologue, aucun économiste ne peut affirmer que l’espace centrafricain actuel a été organisé par le colonisateur du temps de l’Oubangui Chari. Cet espace oubanguien hier et centrafricain aujourd’hui, a eu à connaître successivement l’économie de pillages, l’esclavage et la pire colonisation qui a existé. A propos de ces trois (3) maux, nous n’allons pas inventé une roue de l’histoire oubanguienne, mais tout simplement constater les faits, qui ne feront même pas retourner les colons dans leurs tombes, en tant que vecteurs de destruction, de déstructuration pour question d’intérêts autres que ceux des populations autochtones, à travers la bulle du Pape NICOLAS V, le traité de Tordesillas, le code noir, la conférence de Berlin de 1885, la causerie du Ministre belge RENQUIN avec les missionnaires.

1454 : Extrait de la bulle du Pape NICOLAS V du 08 janvier, qui a eu pendant des siècles de désastreuses conséquences sur les Africains. «  » Nous avons jadis, par de précédentes lettres, concédé au Roi ALPHONSE du Portugal, entre autres choses, la faculté pleine et entière, d’attaquer, de conquérir, de vaincre, de réduire et de soumettre tous les sarrasins (c’est à dire les Africains), païens et autres ennemis du Christ où qu’ils soient, avec leurs royaumes, duchés, contrées, principautés, domaines, propriétés, meubles et immeubles, tous les biens par eux détenus et possédés, de les réduire en servitude perpétuelle, (…), de s’attribuer et faire servir à usage et utilité ces dits royaumes, duchés, contrées, principautés, propriétés, possessions et biens de ces infidèles sarrasins (Africains) et païens… » »
 »Ainsi, l’église catholique a t-elle joué sur un triple registre… (?), en co-produisant une idéologie de légitimation de la traite et de l’esclavage des Africains et de leurs descendants, en s’impliquant directement dans le partage des prédations négrières et enfin en étant le bénéficiaire économique et confessionnel de la traite négrière »  »Et lorsque le premier acte négrier fut posé par le premier rapt des premiers Africains, perpétrée par une expédition portugaise menée par NUNO TRISTAN et ANTAMP GONSALVES, les 10 premiers meilleurs esclaves furent offerts à Gabriele GONDULMER, dit EUGENE IV, 207ème Pape de l’église catholique, apostolique et romaine (dixit).
Cette légitimation de la traite négrière et de l’esclavage n’a été que la suite logique  »du point de vue idéologique de l’église catholique qui a popularisé la légende des descendants de CHAM, fils maudit de NOE dans la Bible, condamné à n’être à jamais…, que l’esclave de ses frères, en identifiant les Africains aux descendants de CHAM, consacrant ainsi les sarrasins ou Africains à l’esclavage perpétuel.

1494 – Le traité de Tordesillas: Par ce traité, le Pape ALEXANDRE VI, de son vrai nom, RODRIGO BORGIA, consacre le partage du monde entre le Portugal et l’Espagne. Au Portugal revenaient l’Afrique, l’Asie et le Brésil et l’Espagne bénéficiait du reste de l’Amérique.

1665: Code Noir: Elaboré par COLBERT Jean Baptiste, promulgué par LOUIS IV en 1665 et reformulé par son successeur LOUIS XV en 1724, lequel code régit dans les colonies françaises l’ensemble des soumissions et tortures légales des esclaves, tous les instants de leur quasi-existence étant par décret orientés vers l’économie de plantation et fait expressément référence à l’église catholique, seule religion autorisée dans les colonies, un monopole sur le marché divin.

1885: Conférence de Berlin (Allemagne). Cette année 1885 restera à jamais comme l’année noire qui a consacré l’écrasement du monde par les puissances militaires européennes de l’époque: Allemagne, Grande Bretagne, France, Portugal, Espagne et Italie qui se sont partagé le monde pour consolider leur domination raciale, commerciale et économique, toujours bénie et sacralisée par l’église catholique.

1921: Le Principat Colonial: la crème des crèmes des déshumanisation et bestialisassions. Extrait de la causerie de RENQUIN Jules, Ministre belge des Colonies, en 1920 avec les premiers missionnaires catholiques devant évangéliser le Congo Belge:
«  » La tâche que vous êtes conviés à y accomplir est très délicate et demande beaucoup de tact. Prêtres, vous venez certes pour évangéliser. Mais cette évangélisation doit s’inspirer de notre grand principe: tout avant tout pour les inétrêts de la métropole (Belgique). Le but essentiel de votre mission n’est point d’apprendre aux noirs à connaître DIEU. Ils le connaissent déjà. Ils parlent et se soumettent à un NZANBE ou un NVINDI-MUKULU, et que sais-je encore. Ils savent que tuer, voler, calomnier, injurier… est mauvais (…). Vous ne venez pas leur apprendre ce qu’ils savent déjà. Votre rôle consiste, essentiellement, à faciliter la tâche aux administratifs et aux industriels. C’est donc dire que vous interpréteriez l’évangile de la façon qui sert le mieux nos intérêts dans cette partie du monde. Pour ce faire, vous veillerez entre autres à:

1- Désintéresser nos  »sauvages » des richesses matérielles dont regorgent leur sol et sous-sol, pour éviter que s’y intéressant, ils nous fassent une concurrence meurtrière et rêvent un jour à nous déloger. Votre connaissance de l’évangile vous permettra de trouver facilement des textes qui recommandent et font aimer la pauvreté. Exemple:  » … heureux sont les pauvres, car le royaume des cieux est à eux » et il est plus difficile à un riche d’entrer au ciel qu’à un chameau d’entrer par le trou d’une aiguille ». Vous ferez donc tout pour que ces nègres aient peur de s’enrichir pour mériter le ciel.

2- Les contenir pour qu’ils ne se révoltent.
Les administratifs ainsi que les industriels se verront obligés, de temps en temps, pour se faire craindre, de recourir à la violence (injurier, battre…). Il ne faudrait pas que les nègres ripostent ou nourrissent des sentiments de vengeance. Pour cela, vous leur enseignerez de tout supporter. Vous commenterez et les inviterez à suivre l’exemple de tous les saints qui ont tendu la deuxième joue, qui ont pardonné les offenses, qui ont reçu sans tressaillir les crachats et les insultes.

3- Les détacher et les faire mépriser tout ce qui pourrait leur donner le courage de nous affronter. Je songe ici spécialement à leurs nombreuses fétiches de guerre qu’ils prétendent les rendre invulnérables. Etant donné que les vieux n’entendent point les abandonner, car ils vont bientôt disparaître, votre action doit essentiellement porter sur les jeunes.

4- Insistez particulièrement sur l’obéissance et la soumission aveugle. Cette vertu se pratique mieux quand il y a absence d’esprit critique. Donc, évitez de développer l’esprit critique dans vos écoles. Apprenez leur à croire et non à raisonner. Instituez pour eux un système de confession qui fera de vous de bon détectives pour dénoncer tout noir ayant une prise de conscience et qui revendiquerait l’indépendance nationale.

5- Enseignez-leur une doctrine dont vous ne mettrez pas vous-mêmes les principes en pratique. Et s’ils vous demandent pourquoi vous comporterez-vous, contrairement à ce que vous enseignez, répondez-leur que vous  »les noirs, suivez ce que nous vous disons et non ce que nous faisons. Et s’ils répliquaient en vous faisant remarquer qu’une foi sans pratique est une foi morte, fâchez-vous et répondez,  »heureux ceux qui croient sans protester ».

6- Dites-leur que leurs statuettes sont l’oeuvre du Satan. Confisquez-les et allez remplir nos musées de Tervurène, du Vatican. Faîtes oublier aux noirs leurs ancêtres

7- NE PRESENTEZ JAMAIS UNE CHAISE A UN NOIR QUI VIENT VOUS VOIR
Donnez-lui au plus une cigarette. Ne l’invitez jamais à dîner, même s’il vous tue une poule chaque fois que vous arrivez chez lui.
NE JAMAIS DIRE VOUS A UN NOIR, CAR IL SE CROIRAIT L’EGAL DU BLANC.

8- CONSIDEREZ TOUS LES NOIRS COMME DE PETITS ENFANTS que vous devez CONTINUER A TROMPER. Exigez qu’ils vous appellent Tous  »Mon Père ».

9- Criez au communisme et à la persécution quand ils vous demandent de cesser de les tromper et de les exploiter.

Ce sont là, chers compatriotes, quelques-uns des principes que vous appliquerez sans faille. Vous en trouverez BEAUCOUP D’AUTRES dans les livres et textes qui vous seront remis à la fin de cette séance. Le Roi attache beaucoup d’importance à votre mission. Aussi, a t-il décidé de faire tout pour vous la faciliter. Vous jouirez de la très grande protection des administratifs. Vous aurez de l’argent pour vos oeuvres évangéliques et vos déplacements. Vous recevrez gratuitement des terrains de construction pour leur mise en valeur. Vous pouvez disposer d’une main d’oeuvre gratuite. (Source: Avenir Colonial Belge, 30 octobre 1921).

Après évocation des idéologies, principes de domination et d’exploitations de puissances occidentales bénies et sacralisées par l’église catholique depuis 1454, examinons maintenant leurs méfaits au niveau de l’Oubangui Chari, territoire de nulle part…

Traite Négrière:
Il importe de noter, que l’Oubangui Chari, avant la traite négrière européenne, avait connu la traite arabe, après la chute de la civilisation pharaonique d’Egypte et de la Nubie (Méroé et Monomotapa) dont l’influence s’étendait jusqu’à cet espace, aujourd’hui appelé Centrafrique. Selon les recherches du défunt Professeur SARAGBA Maurice, historien de son Etat, et des écrits dont les références sont indiquées ci-après, les deux traites négrières, arabe et européenne, ont prélevé au moins 20 000 000 de paires de bras au territoire oubanguien qui ont été éparpillés tant à l’Est (Zanzibar), au Nord (Maghreb) de l’Afrique, qu’en dehors de l’Afrique (Amérique). Les Centrafricains qui veulent s’intéresser à l’aspect traite négrière, peuvent consulter les oeuvres suivantes:

BERLIOUX E. :  »La Traite Orientale, histoire des chasses à l’homme, organisée en Afrique pour les marchés de l’Orient », Ed. GUILLAUME, Paris 1870

DEMESSE L. : A la Recherche des Premiers Ages, Les Babinga, Paris 1957

EL TOUNSI ou Sheik MOHAMED BEN OMAR: Voyage au Darfour, transled from the arabic by PERRON DUPRAT, Paris, 1851

GENTIL E. : La chute de l’empire de RABAH, Hachette, Paris, 1902

MAC MICHAEL H. A. : A History of the Arabs in the Sudan and some account of the people who preceded them and the tribesinhabiting, Darfur, Cambridge University Press, 1922

SURET CANALE J. : Afrique Noire: Géographie, Civilisation, Histoire, Préface de Jean DRESCH, 1ère Ed; et 2ème Ed., revues et mises à jour

KALCK P. : Réalités Oubanguiennes, Préface de BOGANDA B., Paris, Berger LEVRAULT, 1959

SAVORGNAN de BRAZZA : Les Carnets de SAVORGNAN de BRAZZA, décédé à Dakar de retour d’une mission au Congo, empoisonné par les colons concessionnaires de l’AEF

ASSANI FASSASSI : Le Péché du Pape contre l’Afrique, Ed EL QARAM

TUQUOI J.P. : OUBANGUI CHARI, LE Pays qui n’existait pas, Collection LA DECOUVERTE

ATLAS DE LA RCA par VENNETIER

L’HUMANITE du 13 Décembre 2013: OUBANGUI CHARI: Une Guerre Coloniale Destructrice Oubliée

NZAPAKOMADA YAKOMA : L’AFRIQUE CENTRALE INSURGEE: La Guerre du Kongo Wara, 1928-1931

LA Dévastatrice Période Coloniale

Comme il se dit péjorativement, un malheur n’arrive jamais seul, la triste et douloureuse période coloniale, caractérisée par la déshumanisation et les bestialisassions des Sarrasins ou Africains par l’Europe pour affirmer la supériorité de la race blanche, a suivi celle de l’esclavage. Autant ou pis que l’esclavage, la colonisation française a fini par décimer la population de l’Oubangui Chari, à cause de la collecte du’‘ banga’‘ ou caoutchouc naturel pour les sociétés concessionnaires, le portage, les travaux forcés pour la construction des pistes et surtout celle du chemin de fer Congo-Océan de Brazzaville à Pointe Noire.

* Bestialisassions par/pour la collecte des richesses naturelles: Il faut  » avoir le courage de fouiller dans le passé, parce que les faits et préjugés du passé influent beaucoup sur le présent’‘ trouve toute son essence dans l’histoire de l’exploitation coloniale de l’Oubangui Chari. Selon les Notes Documentaires Françaises n° 33-34, le territoire de l’Oubangui Chari a été partagé par une série de décrets entre 27 sociétés concessionnaires ou concessions. L’extrait reproduit ci-après met en relief, les pratiques déshumanisantes ou les bestialisassions au sein de ces concessions: ‘‘… tous les produits naturels de la concession, essentiellement le caoutchouc naturel, appartiennent de droit au concessionnaire qui ne rétribue les récolteurs que pour le temps censé avoir été utilisé pour cette collecte. La rétribution leur était versée, en outre, en marchandises de traite, sur lesquelles le concessionnaire réalisait des profits considérables. » Aucun commentaire n’est nécessaire.



Bestialisassions par le portage
La seule force motrice à l’époque était la force des bras au plan transport de surface – pistes et cours d’eau. Pour ces transports, il fallait des milliers de paires de bras, c’est à dire des hommes solides ou de forts gabarits qui, une fois arrivés à destination, sont abandonnés à eux-mêmes et levée de nouveaux bras. C’était ainsi que des Banda ont été abandonnés dans les Préfectures de l’Ouham (Gbambéa), de l’Ouham Péndé, de la Sangha Mbaéré (Yanguéré), des Karé ont été abandonnés dans le Haut Mbomou, des Mandja ont été abandonnés dans les Préfectures de Bamingui Bangora et de la Vakaga, des Gbaya Bossangoa dans la Lobaye, etc…; Des hommes, transformés en bête de somme ou de trait, qu’on n’en veut plus, une fois le trajet parcouru. La métropole, alertée par ces ignobles et odieuses pratiques, avait confié mission à SAVORGNAN de BRAZZA pour constats des faits dans les territoires du Congo Brazzaville et de l’Oubangui Chari. Ce dernier, ayant trouvé la mort à Dakar (Sénégal) au retour, empoisonné par les colons concessionnaires de l’AEF, n’a pu rendre compte ni publier ses carnets de route. Mais ces carnets ont fait l’objet d’un débat parlementaire en 1906, à l’issu duquel aucune instruction ni mesure n’a été prise pour taire les inimaginables horreurs évoquées dans ces carnets. La persistance des ces horreurs avaient provoqué le soulèvement populaire des Oubanguiens de 1909 à 1911. Et il avait fallu des troupes coloniales venues de l’Afrique de l’Ouest pour reconquérir le territoire oubanguien, village par village et vallée par vallée. Et cette reconquête avait été très sanglante et a duré jusqu’en 1927, soit 17 ans. Cachée à l’opinion métropolitaine, elle a été dénoncée par GIDE André dans son ouvrage,  »Voyage au Congo »



Bestialisassions par le Travail Forcé
Malgré ses pertes en hommes valides à cause des faits sus évoqués, la colonie de l’Oubangui Chari a été très fortement sollicitée de nouveau en paires de bras valides pour la construction du chemin de fer, Congo-Océan (Brazzaville-Pointe Noire), sur une distance de plus de 650 km. Ces recrutements abusifs sur fond d’ignobles et innommables exactions ont donné lieu à la guerre de Kongo Ouara, sous le commandement de KARNOU ou KARINOU, enfant de Naïne, village situé avant la montée de Garga, entre Bouar et Baboua, une véritable guerre coloniale qui a duré de 1928 à 1931, avec toutes ses conséquences: de nombreuses têtes ont été coupées et empalées, des corps démembrés, avec interdiction faite aux familles et parents de les pleurer ou de les enterrer.

Image de KARNOU ou KARINOU

Ainsi, jusqu’à la veille de la deuxième guerre mondiale, l’Oubangui Chari était une terre brûlée et il a fallu l’arrivée de EBOUE Félix, comme Gouverneur de l’Afrique Equatoriale Française-AEF, pour que l’élaboration d’une nouvelle politique indigène soit envisagée avec la conférence de Brazzaville, du 30 janvier au 08 février 1944. Cette nouvelle politique coloniale apparaissait plus comme la reconnaissance de la bravoure des Congolais et des Oubanguiens sur les fronts de Bir-Hakéim (Lybie) et de Syrie, avec le Lieutenant KOUDOUKOU, digne fils de M’Brès dans la Nana Gribizi, dont les restes, ainsi que ceux des autres Oubanguiens tombés, demandent à être rapatriés en terre de leurs ancêtres. Mais cette nouvelle politique coloniale fut très vite combattue par les colons de l’Oubangui Chari qui, regroupés au sein de la chambre de commerce de Bangui, ont adopté une motion de mauvaise foi, rejetant l’émancipation de l’Oubangui Chari en ces termes;  »… les mesures qui viennent d’être adoptées ne peuvent convenir à des populations moins avancées comme celle de l’AEF. Il est évident que la suppression du travail forcé est interprétée ici comme la consécration légale de ne rien faire. Une rapide diminution de la production cotonnière est à craindre… Aucun de ceux qui connaissent ce pays ne peut croire qu’un texte suffira à modifier brusquement la mentalité de l’homme noir. »

Ainsi, l’Oubangui Chari, pays de nulle part, pays qui n’existait à cause des déshumanisation et bestialisassions pour les richesses naturelles, n’était pas un territoire organisé politiquement ni administrativement au moment où cet espace, à l’instar des autres colonies françaises d’Afrique devenait République Centrafricaine le 1er Décembre 1958 et bénéficier d’une indépendance octroyée le 13 Août 1960. En 1958, la population oubanguienne était de 1 173 000 habitants et en 1960, devenue centrafricaine, elle était de 1 280 000 âmes, dont analphabètes à 98 %, semi-lettrées à 1,3 % et lettrées 0,7 %.

Bénéficier d’une indépendance octroyée dans un tel contexte, ne peut que complexifier la souveraineté octroyée, ce que nous évoquerons dans la prochaine publication.

Avec toutes nos considérations



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