CENTRAFRIQUE : COUR PÉNALE SPÉCIALE-CPSA

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A QUOI JOUE LA COUR PENALE SPECIALE DE BANGUI ?

UN TENDANCIEUX GLISSEMENT D’ÊTRE UN INSTRUMENT POLITIQUE ?

LE CENTRAFRICAIN LAMBDA S’INTERROGE ET INTERROGE MONSIEUR LE PROCUREUR PRES LA COUR PENALE SPECIALE DE BANGUI, LE MAGISTRAT, MUNTAZINI MUKIMAPA TOUSSAINT

Le 27 février 2024 un mandat d’arrêt international a été émis contre l’ancien Président BOZIZE YANGOUVONDA, lequel mandat était demeuré secret jusqu’au 30 avril 2024, date de son officialisation, ce qui a suscité une réprobation générale, frisant une condamnation populaire de la CPS, parce que ce 2ème mandat d’arrêt contre la même personne, non seulement, fait doublon du premier qui a été émis par le Procureur de la République, près le Tribunal de Grande Instance de Bangui-TGI, le magistrat TOLMO, le 29 mai 2013, un mois après que BOZIZE YANGOUVONDA soit chassé du pouvoir par la coalition seleka le 24 mars 2013, mais est de nature à jeter le discrédit, voire, l’opprobre sur la Cour Pénale Spéciale-CPS, chargée de dire le droit et rien que le droit dans les crimes commis contre le Peuple Centrafricain: crimes de guerre et crimes contre l’humanité.

Ce 2ème mandat laisse quelques ressentis de démission de responsabilité, de déni de justice et de tendancieux glissement d’être un autre instrument de règlements de comptes politiques, alors que le Peuple Centrafricain, très meurtri dans sa chair, attend de cette CPS que la vérité et rien que la vérité.

Outre la quasi réprobation de la CPS après ce doublon de mandat d’arrêt international contre BOZIZE YANGOUVONDA, circulent certaines rumeurs selon lesquelles un autre mandat d’arrêt international contre l’Honorable MECKASSOUA ABDOU KARIM, ancien Président de l’Assemblée Nationale Centrafricaine et 2 autres mandats d’arrêts contre 2 enfants Zangoa ou Gbaya Bossangoa sont sous cape, parce que le Procureur près la CPS, choqué, par le tôlé général de réprobation, attend un moment de baisse de tension pour les officialiser.

Le regretté Président PATASSE, l’unique Président démocratiquement élu en Centrafrique jusqu’à présent, de son vivant aimait rappeler quand les circonstances le permettaient que «  » Bangui est une ville de rumeurs, mais les rumeurs de Bangui deviennent toujours des réalités «  »

Alors, nous osons croire que les rumeurs des 3 autres mandats d’arrêt sus évoqués ne confirmeront pas cette illustre affirmation. Si tel sera le cas, la CPS perdra toute sa crédibilité et ne sera plus perçue que comme un autre instrument judiciaire pour des règlements de comptes politiques à la disposition de la touaderacratie, à l’instar de la justice centrafricaine pilotée par le criminel ABAZENE DJOUBAYE, que la CPS n’ose pas placer sous mandat de dépôt. Et le Centrafricain lambda en veut comme faits corroboratifs:

  • Le criminel BOUBA HASSAN, arrêté et placé sous mandat de dépôt par la CPS a été extrait mano militari par les sbires du déclaré Président élu et usurpateur des pouvoirs du Peuple Centrafricain et nargue aujourd’hui la justice comme membre de gouvernement;
  • Voilà trois (3) semaines que les mercenaires russes kidnappent de nuit les anciennes milices moudjahine du km5, incorporées dans les FACA pour leur ôter la vie, après avoir leur fait faire les sales besognes voulues par le Président TOUADERA. Monsieur le Procureur près la CPS, le magistrat MUNTAZINI MUKIMAPA Toussaint ne se préoccupe pas professionnellement de ces tueries crapuleuses.
  • Pire, l’adjudant-chef BEÏNA a avoué qu’il a reçu des instructions du Président TOUADERA, devant son aide-camp WANANGA, lequel aide-camp l’a accompagné au siège du MCU pour lui indiquer ISSA MANOU qu’il a emmené pour l’éliminer devant ce même WANAGA, aide-camp de TOUADERA. Monsieur le Procureur MUNTAZINI MUKIMAPA Toussaint, a écouté cet aveu comme tout Centrafricain lambda. A t-il ouvert une enquête judiciaire ? NON. Il a opté pour ne pas appliquer le droit


L’aveu de l’adjudant-chef BEINA constitue en soi une flagrante accusation contre le déclaré Président élu TOUADERA; même si les Députés centrafricains ont la trouille de s’assumer constitutionnellement, le professionnalisme ou les compétences du Procureur MUNTAZINI MUKIMAPA Toussaint, à lui dévolues par la loi n° 15.003 du 03 juin 2015, l’obligent à ouvrir une enquête judiciaire et à traduire TOUADERA devant la CPS. Ce faisant, MUNTAZINI MUKIMAPA Toussaint entrerait dans l’histoire judiciaire et juridictionnelle par les grandes portes. Mais ne l’ayant pas fait, il s’est couvert d’opprobre ainsi que la CPS.

Et le Peuple Centrafricain en prend acte.

Avec toutes nos considérations.

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