LA VIOLENCE POLITIQUE : UN SUCCINCT REGARD SUR L’HISTOIRE HUMAINE

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LA TENTATIVE D’ASSASSINAT DE L’ANCIEN PRÉSIDENT-CANDIDAT TRUMP, UNE RÉCURRENCE POLITIQUE AUX ÉTATS-UNIS ?

Le monde entier a été sidéré par la tentative d’assassinat de l’ancien Président-candidat TRUMP, en meeting de campagne aux élections présidentielles de novembre 2024 à Bethel Park (Pennsylvanie), plus de 43 ans après celle du Président Ronald REAGAN en 1981, laquelle tentative rappelle cyniquement la triste célèbre période du Far West où la vie aux Etats-Unis se régulait au rythme des coups de feu des pistoléros, hors la loi. Nul ne peut s’étonner, s’il faut se rappeler dans un pays où le nombre des armes dépasse de loin celui des habitants. Mais ce qui offusque le plus et interpelle, c’est la nature de l’acte: vouloir tuer un candidat en campagne pour les élections présidentielles, alors que le commun des mortels, depuis le dernier acte semblable survenu en 1981 et compte tenu de la durée (43 ans), pense à juste raison qu’un tel acte ne pourrait ou ne devrait plus se reproduire dans un grand pays, tels les Etats-Unis, où la sécurité des Présidents et anciens Présidents est très renforcée depuis la tentative d’assassinat du Président REAGAN. Malheureusement, c’est oublier la méchanceté humaine et l’ancien Président TRUMP, candidat aux élections présidentielles de novembre 2024, devient tristement la 17 victime de tentative d’assassinat de Présidents et candidats.

Quatre Présidents des Etats-Unis ont été assassinés au cours de l’exercice de leurs mandats respectifs et le plus dramatique et plus médiatisé, a été celui de John F. KENNEDY, sauvagement tué en 1963 après Abraham LINCOLN en 1865, James A. GARFIELD en 1881 et William McKINLEY en 1901.

LA VIOLENCE POLITIQUE, CE MAL QUI TUE LA POLITIQUE

La violence politique qui se réalise par assassinant ou tentatives d’assassinant, même si elle survint le plus aux Etats-Unis, de par le nombre, n’est pas spécifique à ce grand pays, mais aussi se manifeste dans de nombreux pays de la planète terre et est aussi vieille que l’histoire des hommes ayant des ambitions personnelles très démesurées sur fond de méchanceté humaine.

la Bible nous enseigne dans certains de ses passages, notamment,

  • Genèse 27:41-45 – la haine de ESAU contre son frère JACOB, bien qu’ils soient d’une même mère.
  • Genèse 37:18-22 – la machiavélique intention des frères de JOSEPH qui voudraient le tuer, mais qui ont fini par le vendre comme esclave à un marchand qui l’a amené en Egypte,
  • 1 Samuel 19:10-18 – la volonté de SAUL de tuer DAVID
  • 2 Samuel 15:10-14 – la haine de ABSOLOM contre DAVID,
  • Luc 4:14 et Jean 7:1 qui ont évoqué la farouche volonté des juifs de tuer JESUS,
  • Actes 23:12-31 – le complot des juifs contre SAUL

Mais, il n’y avait pas que des hommes qui complotaient politiquement contre d’autres hommes; il y avait aussi des femmes qui tuaient ou faisaient tuer pour défendre leur clan, leur peuple ou pour s’accaparer par pure ambition le pouvoir, telles DEBORAH, YAEL, ESTHER, ATHALIE; JUDITH, pour ne citer que celles-là….. La plus caractéristique d’entre elles a été ATHALIE qui avait décidé de tuer tous les princes de DAVID pour hériter du trône, mais malheureusement, elle n’a pas réussi à tuer JOAS qui fut caché et protégé jusqu’à être proclamé roi.

Outre les cas ci-dessus évoqués dans la Bible, il est aussi important de relever le cas du tyran d’Athènes PIRSISTRATE qui a pris de force la tête des Diacriens pour s’associer ensuite à MEGACLES et s’emparer du pouvoir en 561-560, av. J C, pour le conserver personnellement jusqu’en 528-527 av. J C, avec toutes les exactions dignes d’un tyran (cf odyseum.éducation.fr/persistrate-tyran-athenes), et celui de CESAR Jules, nommé dictateur à vie par le sénat romain, assassiné par un complot ourdi par BRUTUS à la tête de certains sénateurs romains qui ne voulaient pas de cette tyrannie à vie (cf Wikipedia).

En Afrique, notamment en Afrique francophone, la violence politique fut longtemps légende avec les assassinats des Chefs d’Etat renversés par des coups d’Etat ou simplement assassinés durant la triste période de la guerre froide pour questions de non alignement ou d’alignement ou pour des intérêts des grandes puissances. BOGANDA Barthélémy en Oubangui Chari (actuelle République Centrafricaine), LUMUMBA Patrice Emery au Congo Léopoldville (actuelle République Démocratique du Congo-RDC), TOMBALBAYE François au Tchad, OLYMPIO Sylvanius au Togo, SANKARA Thomas au Burkina Faso, et en Afrique du Nord, KADHAFI de la Lybie, en sont quelques regrettables exemples.

Récemment, mai 2024, nous avons regretté la tentative d’assassinat du Premier Ministre slovaque, Monsieur FICO Robert.

La violence est entrée dans la politique et y demeure en tant qu’ADN, et se manifeste souvent par des assassinats ou tentatives d’assassinats en cas d’échec d’assassinats. Mais il n’y a pas que des assassinats et tentatives d’assassinats; la violence politique se manifeste aussi verbalement, sous forme de virulentes querelles de personnes. Nous avons été témoins malheureux des tristes querelles de personnes qui ont dominé les campagnes des premier et second tour des législatives anticipées voulues par le Président MACRON en juin et juillet 2024, avec comme conséquence, l’absence de majorité à l’Assemblée Nationale française, cause de tractations qui n’honorent pas la vie politique française.

Violence politique, ce mal de l’histoire humaine.

Avec toutes nos considérations.

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