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L’ART DE LA ROUBLARDISE : L’Avenir Incertain de la République Centrafricaine sous Touadera
Dans le grand théâtre de la politique centrafricaine, Faustin Archange Touadera tient le rôle principal dans une pièce où la manipulation et la roublardise sont érigées en art. Huit ans de règne ont suffi pour que le Président transforme les fondations de la confiance publique en un château de cartes prêt à s’effondrer au moindre souffle de vérité. Avec une habilité digne des plus grands illusionnistes, il a su créer un climat de scepticisme et de cynisme, érodant ainsi la légitimité démocratique et fragilisant les institutions censées être le socle de la nation.
le groupe Wagner, ces alliés de circonstance, ont longtemps été les architectes de l’ombre, bâtissant les murs de cette forteresse de duplicité. mais aujourd’hui, ils sont devenus les boucs émissaires, accusés d’être la source de l’impopularité croissante du Président. Le peuple centrafricain, las de ce spectacle, rejette en masse le maître de l’illusion qui les gouverne.
Dans un retournement de situation digne d’un drame shakespearien, Touadera, se croyant le plus rusé, cherche à se défaire de ces partenaires encombrants. Les révélations d’Africa Intelligence dépeignent un homme désireux de diversifier ses alliances internationales, cherchant à s’affranchir de l’emprise russe pour se tourner vers le Rwanda et les Etats-Unis. Une visite à Kigali et des préparatifs pour une rencontre avec le Président américain Joe Biden sont les derniers actes de cette quête d’autonomie.
Mais la question demeure: peut-on vraiment échapper aux conséquences de ses propres manigances? La manipulation, après tout, n’est qu’une stratégie de gain politique à court terme. Elle peut offrir des victoires éphémères, mais à quel prix? La confiance une fois perdue, peut-elle être regagnée? La légitimité, une fois entachée, peut-elle être restaurée?
Le Centrafrique se trouve à un carrefour, et son avenir dépendra de la capacité de ses dirigeants à reconstruire ce qui a été détruit par des années de tromperie. La démocratie, cette belle idée, mérite mieux que d’être réduite à un jeu de pouvoirs où seuls les plus rusés survivent. Le peuple centrafricain mérite mieux que d’être les pions dans une partie d’échecs où les rois et les reines ne pensent qu’à leur propre survie.
Alors que Touadera tente de redessiner la carte de ses alliances, il serait sage de se rappeler que les fondations les plus solides sont celles basées sur la vérité et la transparence. Sans elle, même le plus grand des châteaux n’est rien de plus qu’un mirage dans le désert de la réalité politique.
03/07/2024
Cellule de communication du MLPC
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