LA MACABRE THEÂTRALISATION DE L’IGNONIMIE PAR LES CRUELS MERCENAIRES DE WAGNER
Depuis l’arrivée à Bangui (Centrafrique) en 2018 des mercenaires de la société Wagner pour sécuriser son fauteuil présidentiel contre prédation de son Etat, le déclaré élu Président TOUADERA a instruit ceux-là de terroriser les Centrafricains pour qu’ils aient peur et ne puissent se soulever, quand ces mercenaires procéderont aux pillages de Centrafrique, et exécutant ladite instruction, ces mercenaires font preuve d’une férocité digne d’un groupe de lions affamés qui s’abat sur un troupeau de gazelles dans la savane centrafricaine, dépassant de loin les colons et les concessionnaires français de la colonie Oubangui Chari, en barbarie primaire, génocide, ethnocides, trafics d’organes humains, tueries-calcinations de masse, incendies de villages et déplacements forcés des populations pour sauvages exploitations des zones minières, des assassinats ciblés, tels ceux de WANGAY à Bambari, ZAKARIA DAMANE à Ouadda Mouka, du sultan de Koui dans l’Ouham Pendé et autres, tellement la liste est longue.
Le 23 juillet 2024, ces mercenaires de POUTINE, qui se sont substitués de fait aux autorités politiques centrafricaines, donc maîtres de leur protégé TOUADERA, ont jeté la énième opprobre sur Centrafrique par l’horrible théâtralisation à la russe de l’assassinat de deux (2) anciens anti balaka à Bouca du chef rebelle BEFIO José et de son aide-camp. Nous n’avons pu trouver de mots plus forts qu’horreur, ignonimie et opprobre pour décrier la dernière barbarie des mercenaires de POUTINE en Centrafrique.
Assassiner deux (2) Centrafricains, qui ont eu pour seuls torts d’avoir été d’anciens anti balaka qui ont été intégrés dans les Forces Armées CentrAfricaines-FACA, après leurs désarmements, et qui ont renoncé par la suite à cette incorporation pour des raisons que la Raison ignore encore, et théâtraliser aussi macabrement leurs corps, pour quelles intimidations et justifier quoi (?), en glorifier de manière mensongère par certains hommes de basse besogne du camp présidentiel, certes exacerbe ou estomaque, mais rien ne le justifie. Peut-être que TOUADERA et ses mercenaires veulent encore effacer politiquement le tableau.
Décapiter deux Centrafricains, après les avoir sauvagement torturés, installer les deux corps, sans tête en position assise, sur un banc contre un mur en briques et chaque tête décapitée entre les mains d’un corps, est autant ignoble, si non plus, que les têtes des résistants oubanguiens coupées et empalées, plantées devant les maisons des Chefs des villages, avec ferme interdiction faite aux familles et parents de pleurer ou d’enterrer les corps, durant les deux guerres coloniales de 1909 à 1911 (soulèvements populaires en réaction contre le portage) et de 1928 à 1931 (résistances contre les réquisitions des valides pour la construction du serpent de fer ou le chemin de fer Congo-Océan, de Brazzaville à Pointe Noire). Cet assassinat nous rappelle cyniquement les assassinats des vigiles musulmanes du KM5 dans le 3ème Arrondissement de Bangui, qui ont utilisées pour réaliser les basses besognes du régime de Bangui et qui furent froidement éliminées les unes après les autres, pour ne pas laisser dans la nature d’encombrants témoins. Est-ce le même cas pour ces deux (2) anciens anti balaka qui ont renoncé à leur incorporation? Une interrogation qui ne tefouvera une réponse probablement après enquête judiciaire.
Après l’administration coloniale française qui a nié à l’Oubanguien, hier, toute sa personnalité humaine, en 2024, ce sont les mercenaires de POUTINE qui nient au Centrafricain, sa qualité d’homme, créature de DIEU.
Plus de 72 heures après cette énième opprobre qu’est la théâtralisation de l’horreur, du côté des autorités politiques qui ont la trouille dans le ventre de ces mercenaires de POUTINE qui ne cessent de terroriser, c’est le silence radio comme d’habitude, lesquelles ont demandé à certains de leurs hommes de basse besogne de justifier cette énième opprobre, probablement sur demande de leurs maîtres, les mercenaires russes, par des fausses et éhontées accusations.
De l’époque des KARINOU, YALOKÉ, KREBEDJE, NDJOUBISSI, BAREM BAKIE ou celle des écoliers, élèves et étudiants des années 70, ce serait des soulèvements populaires insurrectionnels à la clé. Malheureusement, les générations 2000 des Centrafricains n’ont pas le courage de se mobiliser comme leurs » anciens » et s’opposer à l’oppresseur. Et tant que les Centrafricains ne se soulèveront pas, les mercenaires de POUTINE auront toujours le vent en poupe pour continuer de tuer des Centrafricains pour que les autorités politiques centrafricaines continuent de conserver leurs fauteuils.
Avec toutes nos considérations.

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