CENTRAFRIQUE : UN ENIEME SCANDALE FINANCIER – NEPTUNE OIL SA OU LE ZONGO OIL DU REGIME TOUADERA

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PAYS DE TOUS LES PARADOXES, PAYS DE TOUS LES SCANDALES FINANCIERS…..

JUSQU’A QUAND LES CENTRAFRICAINS VONT-ILS TOLERER LES SCANDALES FINANCIERS DU REGIME TOUADERA ?

Le Président Fondateur, le regretté BOGANDA Barthélémy a t-il réellement maudit Centrafrique à sa mort? Ou le diable a t-il pissé sur ce pays qu’on appelle Centrafrique?

Tout un chacun est en droit de se poser ce genre de questions, vu que tout va mal ou tout marche à l’envers dans cette portion de terre d’Afrique noire qu’on appelle République Centrafricaine ou Centrafrique depuis la nuit des temps. Après que le Bon DIEU ait accepté que les Oubanguiens hier ou les Centrafricains, depuis le 1er décembre 1958, cessent de traverser toutes les souffrances séculaires pour donner un sens à leur vie et mériter de vivre dans Sa Gloire et dans Sa Splendeur divines, voilà que c’est depuis le 13 août 1960 que ces Centrafricains pataugent dans la galère comme le diable qui se noie dans l’eau bénite, par faits d’irresponsabilités ou de démissions ou dénis de responsabilités politiques, ou encore par pure méchanceté et exclusions.

Ou ce sont des tueries-calcinations de masse, des tueries crapuleuses pour trafics d’organes vitaux des Centrafricains…..,

Ou des assassinats politiques ciblés pour régler des comptes…..,

Ou des pillages et prédations opérés par les mercenaires russes et rwandais, importés par le déclaré élu Président de 2015-2016 ou l’usurpateur des pouvoirs politiques de 2021, pour sécuriser un fauteuil présidentiel vacillant ou très instable…..,

Ou de criards scandales financiers, dont le dernier qui constitue une overdose et ne cessera jamais de décrier la chronique, est celui de la ligne 25 dans la Structure des prix des carburants, intitulé: Soutien/reversement Etat, un prélèvement ni vu ni connu, parce qu’il n’apparait nulle part dans les rubriques des recettes de l’Etat.

Pour permettre à nos lecteurs d’apprécier le gravissime scandale financier opéré par le régime de Bangui, depuis que PIRI Arthur Bertrand est Ministre des Mines et des Ressources Hydrauliques, nous transcrivons et publions sur notre support l’article de Mr HOPE Charles y relatif, paru dans Le Courrier Panafricain.
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Centrafrique: la très problématique structure des prix des produits pétroliers
Le Courrier Panafricain –
A la une, Economie

Un prélèvement d’au moins 386 FCFA est effectué sur chaque litre d’hydrocarbures vendu à la pompe en République Centrafricaine. Seulement, les fonds ponctionnés ne sont pas comptabilisés parmi les recettes de l’Etat et sont tout simplement introuvables.
Explications.
La mission du Fonds monétaire international (FMI) qui s’est rendue au début de ce mois d’octobre dans la capitale centrafricaine n’en revenait pas. Certains de ses membres ont presque failli accuser leurs lunettes de vue, tant ils ne croyaient pas à ce qui était pourtant devant leurs yeux.

Et pour cause: la structure des prix des produits pétroliers que la mission réclamait depuis de nombreux mois lui a été finalement fournie par le ministre centrafricain de l’Energie, Arthur Bertrand Piri. Le moins que l’on puisse dire, c’est que cette structure des prix comporte de nombreuses bizarreries, particulièrement une rubrique qui a retenu toutes les attentions.

Elle est intitulée  » soutien/reversement Etat », c’est la ligne 26 (plutôt la ligne 25 et non 26) du document signé le 2 août 2024 par Arthur Bertrand Piri. Première anomalie, l’intitulé ne correspond à aucune nomenclature budgétaire. La seconde est liée à la nature même du bénéficiaire; l’Etat. En d’autres termes, l’Etat centrafricain qui subventionne l’achat des hydrocarbures, se fait payer des ristournes en dehors des taxes qui sont légalement prélevées. Mais pour quel intérêt?

Des sommes introuvables

La réponse est apportées par une lecture attentive de cette rubrique « soutien/reversement Etat », qui correspond, selon le document du ministère, aux prix TTC des porduits pétroliers vendus à la pompe moins le prix des distributeurs. Pour l’obtenir, il faut soustraire 995,003 FCFA correspondant au prix distributeur sur les 1100 FCFA du prix de l’essence à la pompe. Ce qui donne: 1100 – 995,003 = 104,997 pour le super et 281,080 pour le gasoil. Donc sur chaque litre vendu de ces produits, près de 400 FCFA sont prélevés et censés être reversés à l’Etat.
En somme, une petite fortune.

Le problème, c’est qu’on ne trouve nulle trace de cet argent dans les livres du Trésor public centrafricain. « Ces sommes vont directement dans les poches du ministre Arthur Bertrand Piri lui-même et certains pontes bien connus du régime. Je suppose qu’une grosse partie sert à financer les mercenaires de Wagner ainsi que les activités du MCU, et l’autre partie qu’on voit à travers les constructions d’immeubles qui poussent comme des champignons dans la ville de Bangui », croit savoir un cadre des régies financières.

Celui-ci relève par ailleurs l’absence du Fonds d’entretien routier (FER) parmi les entités bénéficiaires de la vente des hydrocarbures en Centrafrique. « Avant, une partie des taxes collectées sur la vente des produits pétroliers était destinée au Fonds pour l’entretien des routes. Or, aujourd’hui, pour cette tâche, les autorités préfèrent utiliser l’Office national de Matériel (ONM) auquel le président de la République Faustin Archange Touadera loue ses propres camions. Cela se passe au vu et au su de tout le monde mais c’est assumer par les principaux concernés ».

Comédie et pratiques mafieuses

Il faut rappeler que le FMI demande avec insistance aux autorités centrafricaines de baisser les coûts des produits pétroliers – les plus chers au monde. Fin septembre dernier, le ministre de l’Energie s’est rendu à Douala au Cameroun pour essayer de convaincre le propriétaire de la société Neptune Oil qui détient le monopole des importations des produits pétroliers en Centrafrique. Mais le neveu du président centrafricain s’est heurté au refus catégorique d’Antoine NZENGUE qui a même menacé de se retirer du marché centrafricain si le gouvernement s’obstine à suivre les recommandations du FMI.

Commentaire d’un fin connaisseur du dossier: « Le ministre de l’Energie fait la comédie quand en donnant l’impression de mettre la pression sur la société Neptune. C’est pour donner le change aux partenaires. En réalité, c’est lui qui a besoin de maintenir les prix à ce niveau afin de garantir ses marges. Car, il suffit de supprimer 105 FCFA des 1100 FCFA pour que le prix du super retombe à 995 FCFA et de 281,080 de 1088, 920 pour avoir le gasoil à 807,84 FCFA

Un récent rapport du Groupe de travail de la société civile (GTSC) a dénoncé la mafia dans le secteur des hydrocarbures. Ce rapport d’une vingtaine de pages pionte notamment la responsabilité directe du membre du gouvernement dans les pratiques peu orthodoxes observées.

Contacté par la Rédaction, Arthur Bertrand Piri n’avait pas encore réagi à l’heure de la publication de cet article pour donner des précisions sur cette structure des prix des produits pétroliers.

Charles Hope

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