
Aux Messieurs,
VICKOS K Thierry, Président Fondateur du journal L’EXPANSION,
MAMATA Jean Marcel, Directeur de Publication du journal L’EXPANSION,
OBJET: Droit de Réponse
Messieurs,
Contre toute noble déontologie journalistique et certainement pour quelques billets de fcfa offerts par un dignitaire du MCU, le parti politique du sanguinaire régime de Bangui, vous avez accepté publié sur votre support, deux articles, le premier intitulé »La sortie honteuse de Jean Serge WAFIO, un vrai coup de pétards mouillés », sous le numéro 2561 de L’EXPANSION du 14 novembre 2024, et le second, sous l’intitulé »L’insupportable élucidation de Jean Serge WAFIO sur radio Ndéké Luka contre le pouvoir en place », sous le numéro 2563 de L’EXPANSION du 18 novembre 2024, faisant ainsi de votre journal un support de vulgarisation de la haine politique, de la méchanceté d’Etat, des insolences et vulgarités d’Etat, de la volonté d’Etat de salir le citoyen qui récuse la pensée unique et des mensonges d’Etat, lesquels articles reflètent la noirceur d’un coeur et de volubiles états d’âme de dignitaires politiques qui n’acceptent aucunement les contradictions, alors que dans mon interview accordée à la Radio Ndéké Luka, diffusée sur ses ondes le 11 novembre 2024, j’avais évoqué (1) le désordre politique, (2) le désordre sécuritaire, (3) le désordre social, (4) le désordre économique, (5) les scandales financiers à répétition, (6) mon scepticisme quant aux prochaines élections locales, objet de mendicité financière au plan international, lesquelles évocations constituent de véritables préoccupations de l’heure pour le Centrafricain lambda qui n’a aucune sérénité, ce que personne ne peut récuser en ce mois de novembre 2024.
Dans ces deux articles, j’ai curieusement certains propos et phrases que le, Sieur PIRI Arthur Bertrand, Ministre de son Etat, m’avait adressés à chacune de mes déclarations relatives à la crise des carburants, au scandale de NEPTUNE Oil SA que j’ai considéré de Zongo Oil du régime du déclaré Président élu TOUADERA, de mes critiques lors de la sortie touristique gouvernementale à Bossangoa et à la question que je lui avait posée après la mort de MOKTAR le frère de SANI YALO et de celle du frère du déclaré Président élu. Et je n’ai pas été surpris par la hargne du Sieur PIRI Arthur Bertrand, à travers les contre-vérités, les mensonges et la morbide volonté de salir évoqués dans les deux articles que vous avez publiés sous vos responsabilités rédactionnelles, certainement contre quelques billets de fcfa, comme je viens de l’évoquer ci-haut.
En illettré politique, l’auteur de ces deux articles m’impute de scabreuses gestions financières à l’ENERCA et au Trésor Public et reprenant à son compte, deux sobriquets évoqués par le Sieur MAKA GBOKOSSOTO, Fondateur du journal LE CITOYEN. Avant d’évoquer ce que j’ai à vous évoquer dans le cadre de mon droit de réponse, je sollicite l’indulgence et la compréhension des veuves et orphelins de certains compatriotes qui ne sont plus de ce monde, dont les patronymes seront évoqués pour les clarifications qui s’imposent.
je mets en défi, en ce mois de novembre 2024, tout Ministre ou tout Cadre MCU de réaliser en moins d’un an touit ce que j’ai réalisé à l’ENERCA et au Trésor Public centrafricain. Aussi, je mets en défi tant bien le déclaré Président élu TOUADERA, tous ses collaborateurs proches ou de périphérie, tous les dignitaires MCU et tous les hauts responsables politiques et administratifs nommés depuis 2016, de me dire la main sur le coeur, »avoir les mains blanches » comme aimait le déclarer le regretté Professeur GOUMBA Abel.
Le Sieur PIRI Arthur Bertrand, ministre griot, ministre danseur officiel devant TOUADERA dans les cérémonies ou à l’aérodrome de Bangui, dit aéroport international, minsitre de scandales financiers à répétition du régime de Bangui, en ce mois de novembre 2024, présente l’image de quel responsable politique respectable? Celle d’un minable ministre dont le sort est étroitement lié à celui de son maître TOUADERA.
Monsieur le Président Fondateur du journal L’EXPANSION,
Monsieur le Directeur de Publication du journal L’EXPANSION,
Si vous aviez fait preuve du moindre professionnalisme journalistique exigeant ou rigoureux, vous devriez au moins chercher à avoir la version du mios en cause ou de l’insulté gratuitement de ces deux torchons d’articles. Mais la puissance de l’argent vous a fait oublier toute déontologie professionnelle. Comme vous n’avez pas osé le faire, au titre de mon droit de réponse, je me permets de dire, assez synthétiquement, ce qui suit
1-: Je suis fier, mieux, très fier,
* D’avoir réussi, de mai à décembre 2003, à élaborer les différents bilans comptables annuels de l’ENERCA, non élaborés par mes prédécesseurs des années 2003, 2001, 2000, 1999, 1998, 1997, 1996 et 1995 pour élaborer celui de 2003, parce que le bialn exprime la santé financière et économique de toute entreprise. Imaginez les dégâts cachés et les réelles conséquences, une fois ces bilans élaborés.
* D’avoir réussi à porter les recettes journalières de l’ENERCA, qui étaient de 5 millions de fcfa à 11 millions de fcfa, alors que les charges fixes journalières étaitent de 15 millions,
* D’avoir réussi à obtenir des surfaces financières mensuelles de 350 millions de fcfa à la CBCA, aussi de 350 millions de fca à ECOBANK et j’étais en négociation pour une autre surface financière de 150 millions de fcfa à la BPMC, au moment où j’ai été relevé aussi politicienne ment,
* D’avoir équipé individuellement le personnel technique en bleu de travail et kit électrique,
* D’avoir procuré 14 véhicules à l’ENERCA qui en manquait cruellement,
* D’avoir instauré un restautant digne du personnel,
* D’avoir négocié et avoir les cautions et soutiens des sociétés nationales d’électricité de l’Algérie, du Maroc et de l’Ethiopie pour un prêt de 73 milliards de fcfa auprès d’une banque éthiopienne qui devrait installer son agence à Bangui, en cas d’obtention dudit prêt.
Malheureusement, en me relevant de manière aussi politicienne, nous avons perdu ce prêt, alors que les avals des sociétés nationales d’électricité du maroc, de l’Algerie et de l’Ethiopie constituaient une véritable assurance.
Ce prêt, une fois obtenu, devrait nous permettre de (1) de renouveler et redimensionner toutes les installations électriques de Boali 1, Boali 2, (2) équiper Boali 2 de deux autres turbines pour renforcer sa capacité de production, parce que les installations de Boali 2 étaient dimensionnées pour 4 turbines, équiper Boali 3 de 2 turbines, (3) acquérir un performant transformateur pour Mobaye (basse Kotto), acquérir deux turbines pour mini centrales hydroélectriques à Mbéko (Sous-Préfecture de M’Baïki) et à Bossangoa, (4) installer l’éclairage public solaire dans dix villes de province (Berbérati, Nola, Carnot, Boda, Bria, Bambari, Bangassou, Kaga Bandoro, Sibut, Bouar) et destiner la production électrique thermique de ces dix villes à booster les activités économiques et les consommations domestiques et (5) réaliser les études de faisabilité pour recherches de financements pour des installations hydroélectriques à Lancrenon (Sous-Préfecture de Bocaranga), Toutoubou (Sous-Préfecture de Carnot), Baïdou (Sous-Préfecture de Bambari) et Kotto (Sous-Préfecture de Kémbé).
En toute objectivité et sincérité, est ce le Directeur Général actuel de l’ENERCA et le Sieur PIRI Arthur Bertrand, ministre à scandales financiers à répétition, sont-ils de nature à actualiser et mettre en oeuvre ces projets, que j’ai laissés en partant à mon successeur, le regretté TOZOUI Samuel, et qui dorment toujours dans les tiroirs de l’ENERCA? La réponse est NON, vu les scandales financiers à répétition dont ce Sieur PIRI, Ministre de son Etat en est l’auteur et la situation de l’ENERCA qui se dégrade au quotidien.
Pour en venir aux insultes politiques, intention de salir et aux sobriquets dont l’auteur de ces deux articles s’en s’est approprié, tout résulte de la suppression des subsides hebdomadaires indus, à hauteur de 360 000 fcfa, que mon prédécesseur, le Sieur PILIOUA Philippe versait au Sieur MAKA GBOKOSSOTO Président Fondateur du journal LE CITOYEN, quand je faisais le nettoyage financier de l’ENERCA. Quel Directeur Général conséquent pourrait accepter un fallacieux contrat d’une pseudo publicité, de verser par semaine 360 000 fcfa , soit 1 440 000 fcfa par mois ou 17 280 000 fcfa par an à un journal, alors que la situation financière de l’entreprise était très critique et frisait la faillite?
Avec des recettes quotidiennes de l’ordre de 5 millions de fcfa et des dépenses quotidiennes incompressibles de 15 milliuons de fcfa, il faut être un Directeur Général cascadeur et inconscient pour se permettre de verser 360 000 fcfa par semaine à un journal pour simple éloge. En supprimant ces subsides indus, qui sont des dépenses pour orgueil personnel d’un Directeur Général et non autorisées par le Conseil d’Administration, j’avais sonné le glas d’une éventuelle faillite de ce journal, d’où les injures, insanités et sobriquets proférés par ce Sieur MAKA GBOSSOKOTO, lesquels lui ont valu un an d’emprisonnement avec sursis, grâce à l’intervention de l’ancien Président BOZIZE YANGOUVONDA.
2-: Je suis encore très fier et je le reste à ce jour, d’avoir réussi à faire un autre nettoyage comptable au Trésor Public, en tant que Trésorier Payeur Général. Je ne m’en glorifie pas, mais j’en suis très fier, parce que j’ai été l’une des têtes pensantes centrafricaines, capables d’initiatives ou d’innovations, d’organisation et d’animation pour la rénovation de Centrafrique, que malheureusement les autorités politiques, par purs complexes, ne veulent pas utiliser pour question de franc-parler, et je reconnais que mon franc-parler politique n’est pas toujours accepté, parce que très cru. pour preuve, mon interview, diffusée sur les ondes de la Radio Ndéké Luka le 11 novembre 2024, a hérissé ou rebroussé les poils de nombreux dignitaires MCU, d’où les insanités du Sieur PIRI Arthur Bertrand, ministre à scandales financiers à répétition que vous avez acceptées de publier dans vos colonnes, contre quelques billets de fcfa.
Oui, je vous le dis aussi humblement, à la Direction Générale du Trésor Public Centrafricain, j’ai fait mes preuves de fiscaliste, de Comptable Public et d’Administrateur-Gestionnaire. Pour la première fois, (1) j’ai mis le Trésor Public Centrafricain dans les conditions pour produire enfin les comptes de la Nation, lesquels n’ont jamais été produits depuis 1960; or les comptes de la Nation équivalent au bilan comptable ou financier de la Nation et (2) rendre effectifes ou opérationnels les volets Dépôts et Consignation, c’est à dire, faire du Trésor Public Centrafricain une véritable Trésorerie Générale des Finances Publiques Centrafricaines, autrement dit encore, une banque publique. malheureusement, pour question de subtil vol de deniers de l’Etat, opéré par le Premier Ministre de son Etat, le Sieur DOTE Elie, le Président BOZIZE YANGOUVONDA a fait l’option de me sacrifier politiquement une seconde fois.
En effet, le Sieur DOTE Elie, Premier Ministre de son Etat et Ministre des Finances, s’est octroyé le privilège, sans justification légale ou règlementaire, ni raison politique, de prélever indûment dans les caisses du Trésor Public, chaque mardi, avant mon arrivée, 6 millions de fcfa en sus de ses fonds politiques perçus chaque vendredi. Sans justificatif, j’avais décidé purement et simplement d’arrêter de lui verser ces 6 millions. Mécontent, le Sieur DOTE Elie a fait de mon rejet un refus d’exécuter les instructions du Premier Ministre, d’où un bras de fer infondé que j’avais récusé publiquement en Comité de Trésorerie président par BOZIZE YANGOUVONDA, qui, pour couper court, a choisi de me relever encore d’une manière politicienne.
Monsieur le Président Fondateur du journal L’EXPANSION,
Monsieur le Directeur de Publication du journal L’EXPANSION,
En journalistes acquis pour la cause du parti politique au pouvoir le MCU, j’ose croire que vous avez la facilité d’accéder à des documents administratifs qui pourraient être refusés à d’autres. Je vous enjoins donc de vous rapprocher de certains agents de l’ENERCA de mon épqoe encore en service (2003-2004) pour vous confirmer ou infirmer mes propos, puisque la Direction Financière a été volontairement incendiée, voilà deux ans, pour effacer les forfaitures financières et vous le savez si bien. J’ose aussi croire, qu’après 19 ans, que les archives du Trésor Public Centrafricain de 2005 pourraient être relativement bien conservées pour vous permettre de vérifier aussi mes dires. Toutefois, si ces archives ne sont pas disponibles, patientez jusqu’à mon retour à Bangui, pour vous communiquer les copies que j’ai gardées en lieux sûrs, car le sanguinaire régime de Bangui, dont les signes de chute se révèlent divinement depuis quelques temps, pourrait ne plus être aux affaires dans quelques mois.
merci de publier mon droit de réponse que je vous fais parvenir par votre e mail lexpansion2011@gmail.com
Avec toutes mes considérations.
WAFIO Jean Serge
Président Fondateur du PDCA
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