REFECHISSONS PAR NOUS-MÊMES
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Le paysage politique centrafricain offre à l’instant, et ce, en fouillis, des contradictions, des oppositions, des critiques et des appréciations sur le Pouvoir d’Etat dont M. Faustin Archange Touadera est dépositaire: La Majorité Présidentielle est presque déjà en campagne électorale pour 2025 et ce, sur la base de la Neuvième Loi Fondamentale du 30 Août 2023 qui fonde la Huitième République; cette majorité présidentielle s’organise (Tendances, Alliés et Coalition); alors que la Centrafrique est mal gérée disent les Centrafricains; l’aridité de la Justice (des menaces, des intimidations, des arrestations et détentions arbitraires par-ci, des empoisonnements, des meurtres et assassinats par-là; les détournements des deniers publics sont légion; toutes les infrastructures sont lacunaires en Centrafrique (l’électricité est soumise à une cadence de délestage insupportable des consommateurs. Et l’eau potable est rare); l’hôpital est devenu un mouroir; l’école, l’Université et l’éducation sont en déliquescence incontestable; l’économie de Centrafrique s’effondre; l’insécurité se répand sur toute l’étendue du territoire, à l’exception de Bangui, la capitale.
Aussi, l’Opposition Politique refuse de reconnaître la Huitième République et la Neuvième Loi Fondamentale du 30 Août 2023, qu’elle estime illégale (parce que cette Loi Fondamentale, d’une part, exclut les sujets Centrafricains porteurs de double nationalité de toute compétition électorale au poste de Président de la République, et d’autre part, les écarte des postes ministériels de souveraineté) et réclament le retour à la Septième République et la Huitième Loi Fondamentale du 30 mars 2016; l’Opposition Politique exige des garanties dans le processus électoral de 2025; l’Opposition Politique défend mordicus l’Alternance au Pouvoir d’Etat; l’Opposition Politique souhaite prendre langue avec M. Faustin Archange Touadera, Président de la République sur ces sujets. Cela prouve que les Citoyens Centrafricains veulent voir leur pays changer, progresser et se développer.
A bien observer le paysage politique Centrafricain, il y a d’affirmer que l’Opposition Politique Centrafricaine manque de stratégie politique. Dire que la Loi du 30 Août 2023 est illégale, n’est pas une stratégie politique, mais plutôt un grief. Cette Opposition Politique devrait déjà avoir une « Coalition Politique » digne de ce nom avant la Majorité Présidentielle en raison des évènements qui ont émaillé la vie politique en Centrafrique sous le régime Touadera. Si les leaders de l’Opposition Politique se réunissent pour effectuer des points de presse, qu’est ce qui les empêcherait de convoquer une Université de l’Opposition Politique à Bangui pour instituer une »Coalition Politique » avec à sa tête une personnalité susceptible d’être leur candidat aux élections présidentielles?
Ce que les Citoyens Centrafricains attendent de l’Opposition Politique, c’est du concret. Du concret. Rien que du concret.
Une vision politique, le dialogue et une stratégie à long terme sont nécessaires à l’Opposition Politique. Les Citoyens veulent voir la mobilisation des partisans de l’Opposition Politique. Si l’Opposition Politique au cours de cette Université de l’Opposition Politique. Si l’Opposition Politique est impotente devant la Majorité Présidentielle, c’est parce qu’elle est dépourvue d’arguments politiques (personne ne voit la mobilisation concrète de l’Opposition Politique). L’Opposition Politique n’est pas visible parce que personne ne la comprend. En termes clairs, l’Opposition Politique doit à l’instant constituer une « Coalition Politique ». C’est cela la stratégie politique. Mais dire que la Loi Fondamentale du 30 Août 2023 est illégale n’est pas une stratégie politique. L’Opposition Politique doit imprimer aux yeux de la Centrafrique une « Coalition Politique », force de sa conquête pour le Pouvoir d’Etat.
Certes, M. Touadera, Président de la République, a effectué deux mandats en vertu de la Loi Fondamentale abrogée du 30 Mars 2016. Il lui appartient au regard des réalités socio-politiques actuelles d’apprécier l’opportunité de briguer un troisième mandat ou non en vertu de la nouvelle Loi Fondamentale du 30 Août 2023. C’est en âme et conscience qu’il doit se prononcer. Et c’est en démocrate qu’il doit décider. Et la Centrafrique préfère l’Alternance au Pouvoir d’Etat. La Majorité Présidentielle, l’Opposition Politique et la Société Civile doivent comprendre que les Citoyens Centrafricains ont beaucoup souffert des coups d’Etat, des mutineries et des prises du Pouvoir d’Etat par des groupes rebelles dans le passé lointain, proche et immédiat. Ils continuent de souffrir des séquelles de ces moments douloureux. L’état de Centrafrique est misérable et précaire. La pauvreté est calamiteuse. Toutes les structures de l’Administration, à l’heure actuelle, sont gangrenées par la médiocrité, la corruption, la nonchalance et la désinvolture. Pour ce faire, la Centrafrique s’oppose aux aux coups d’Etat. La Centrafrique appartient à tous les Citoyens Centrafricains (Toutes tendances confondues). La Centrafrique est une et indivisible. Un nouveau coup d’Etat risquerait l’émiettement de la Centrafrique. C’est pourquoi, la Majorité Présidentielle, l’Opposition Politique et la Société Civile doivent démolir les infrastructures des coups d’Etat. Ici réside la signification de la République.
Réfléchissons par nous-mêmes. Merci
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OUAMBA-PATAS JOSEPH-NESTOR
Que dire?
Nos lecteurs apprécieront, parce que, nous n’avons pas pu joindre Mr OUAMBA-PATAS pour quelques clarification et trouver réponses à quelques interrogations, ce qui nous empêche de formuler nos propres observations.
Merci et sincères considérations.
LU-TRANSCRIT-PUBLIE POUR VOUS: L’ANALYSE POLITIQUE DE OUAMBA-PATAS JOSEPH-NESTOR
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