CETTE COMMUNAUTE INTERNATIONALE DE BANGUI QUI ENTEND, MAIS, QUI N’ECOUTE PAS

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PRENDRE LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE A TEMOIN, C’EST QUOI ET POURQUOI ?

Tout lecteur des différentes déclarations politiques de prise de position ou de dénonciation ou encore de condamnation signées par les Leaders Politiques ou Sociaux Centrafricains comportent toujours de récurrentes ou mécaniques phrases telles,
* Nous prenons à témoin la communauté internationale…..,
* Nous demandons qu’une enquête internationale indépendante soit diligentée….,
* Nous demandons que la communauté internationale s’implique….,
* La présente déclaration sera communiquée aux ambassades et aux organismes

internationaux….
et ces récurrentes ou mécaniques phrases se situent toujours en bonne place dans les déclarations, comme si elles constituaient la quintessence de celles-ci.

Alors, ces récurrentes ou mécaniques phrases, sont-elles à dessein de se donner bonne conscience ou constituent-elles l’interpellation de cette communauté internationale, dans quels objectifs, buts ou pour qu’elles fassent quoi?

Est ce une manière d’avouer une certaine incapacité à agir, c’est à dire un aveu d’impuissance ou c’est une manière politique d’interpeler à la centrafricaine?

Et cette communauté internationale de Bangui, entend t-elle et écoute t-elle cette interpellation?

Politiquement, nous pensons que cette communauté internationale de Bangui entend bien ces formules d’interpellation, mais ne les écoute pas? Et c’est là notre humble interrogation.

Oui, est ce que la communauté internationale de Bangui, qui se fait l’alpha et l’oméga de la politique dans la République de Bangui, entend et écoute?

Tout un chacun pourrait comprendre à sa manière notre interrogation et se faire une ou sa réponse, mais nous voulons essayer de comprendre ensemble par les prismes ou par les pratiques diplomatiques qui se font dans la République de Bangui, au regard des dérives dictatoriales, du terrorisme d’Etat par la milice  »les requins » et les éléments de la garde prétorienne interposés, du mercenariat d’Etat par moyens des mercenaires russes et rwandais qui se livrent à d’hyperbolises exactions, de la mafia d’Etat par les fee-men camerounais importés.

DE LA LEGERETE DIPLOMATIQUE

Sans fausse honte, ayons la force politique et morale d’admettre que la diplomatie centrafricaine, patronnée par la donzesse BAÏPO TEMON, le sac à main du déclaré Président élu TOUADERA depuis bientôt dix (10) ans, est d’un autre genre, faute de respect, de dignité et de considération, avec des pratiques qui déshonorent, notamment la criarde inobservation des principes élémentaires de la Convention de Vienne. Il en résulte que les diplomates accrédités à Bangui sont souvent de rangs inférieurs et ne sont que des diplomates de constat, c’est à dire, ils observent, rendent compte et attendent les instructions ou directives de leurs pays d’envois. La légèreté des principaux diplomates centrafricains, notamment le déclaré Président élu et la donzesse BAÏPO TEMON, les amènent à voir ceux-ci d’une hauteur. Or, quand les principaux diplomates centrafricains font preuve de grande légèreté et ne méritent pas grand respect, est ce qu’il n’y a pas une conséquence logique d’accorder moins de crédit aux Leaders Politiques et Sociaux, qui eux aussi n’affichent pas une certaine détermination politique ou ne sont pas conséquents?

Et dans une telle circonstance ou contexte politique, est ce que cette communauté internationale pourrait-elle prendre au sérieux les interpellations formulées par ces récurrentes ou mécaniques phrases?

Nous ne le pensons pas

MANQUE DE VISION DIPLOMATIQUE

Aussi, il importe de relever le manque de vision politique au plan diplomatique. A quoi sert la diplomatie centrafricaine dans le contexte de crises à tous les niveaux de la vie publique nationale?

Que rapporte la diplomatie centrafricaine au Centrafricain lambda?

Il ne saurait être question de diplomatie pour diplomatie ou d’une diplomatie de façade. La diplomatie est un des secteurs clés de manifestation de la souveraineté nationale, si souveraineté nationale il y a, parce que la diplomatie se construit selon la vision politique et les exigences de développement socio-économique. Pour le cas de Centrafrique, la diplomatie centrafricaine se doit de se construire selon les nécessités de relèvement politique, de la refondation sociale de la nation et de l’amorce de la centrafricanisassion de l’économie. C’est pour dire que la diplomatie se veut une vitrine de la nation et une industrie des devises, ce qui oblige à la diversification des relations diplomatiques pour tirer meilleurs profits. Mais si on quitte la gueule du loup blanc pour aller se mettre dans la gueule de l’ours de Caucase aux crocs très acérés, comment pourrait-on diversifier ses relations diplomatiques pour en faire une industrie de devises?

Et si on se met volontairement dans les crocs de l’ours de Caucase qui ferme sa gueule par dessus soi, pourquoi prendre à témoin cette communauté internationale de Bangui, qui depuis 2018, ne pense qu’à profiter ou piller aussi allègrement les richesses naturelles de ce pays qui s’appelle République Centrafricaine que le déclaré Président élu TOUADERA a bradé aux mercenaires de tous bords, sans foi ni loi pour sécuriser son fauteuil.?

C’est pour dire que la communauté internationale de Bangui entend bien les phrases récurrentes des déclarations des Leaders Politiques et Sociaux Centrafricains, mais ne les écoute pas, parce que préoccupée aussi à piller Centrafrique, comme les mercenaires du déclaré Président élu.

Ce n’est qu’une réflexion.

Avec toute nos considérations





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