LE PRESIDENT TRUMP, A L’EPREUVE DE LA  »REAL POLITIK », JETTE L’EPONGE

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TRUMP FACE A LUI-MÊME

«  » Les promesses politiques n’engagent que ceux qui y croient » ». Et quand elles ne se réalisent prou ou pas, elles induisent le désamour ou le désenchantement.

Le Président TRUMP, en ce mois de mai 2025, soit plus de quatre (4) mois après son investiture, se trouve à la croisée de chemins, pour dire mieux, se doit de changer le fusil d’épaule, c’est à dire jouer la deuxième phase de son mandat présidentiel, parce que la première s’écroule comme un château de cartes, à cause de désunion, de reculades, de baisse de notoriété due au mécontentement populaire. Les murs du pouvoir TRUMP se lézardent, ce qui ne fait pas bon signe, vu les grandes promesses phares faites durant la campagne électorale. La réalisation des premières promesses phares de sa campagne laisse déjà sceptique, à peine quatre (4) mois à la maison blanche, avec la disparition incognito de MUSK Elon, le tronçonneur de l’administration fédérale, les reculades sur les tarifs douaniers, présentés comme la grande alternative qui devrait booster l’économie yankee et surtout l’inflation qui ne baisse pas, alors que l’inflation a été la pierre angulaire de sa campagne électorale. Le constat d’échec semble net, ce qui, politiquement, l’oblige à revoir ses copies, s’il veut stabiliser la chute de sa popularité.

DECONCERTANT AVEU D’ECHEC

La chute de popularité du Président TRUMP pourrait s’accentuer ces prochaines semaines, vu son déconcertant aveu d’échec, fait le quatrième jour de la semaine 21 (19 a 25 mai) de cette année jubilaire 2025.

Nous avons été tous témoins que, durant sa campagne électorale, le candidat TRUMP, devenu le 247ème Président des Etats-Unis, ne cessait d’accuser son prédécesseur, le Président sortant BIDEN Joe, de n’avoir pas pu empêcher la guerre en Ukraine, ni de n’avoir pas su l’arrêter. Une fois élu, il ferait cesser cette foutue guerre en 24 heures (période de campagne), ensuite en 48 heures (après accès à la maison blanche), après avoir contacté le Président POUTINE de la Fédération de la Russie, sans toutefois le désigner comme agresseur de l’Ukraine.

Après un premier appel téléphonique, que même ses proches collaborateurs ont trouvé de non satisfaisant et que l’opinion internationale a trouvé que POUTINE a fait balader TRUMP, ce dernier est resté confiant et a escompté obtenir un cessez-le-feu, au moins, durant ou à la fin de ses premiers 100 jours à la maison blanche.

Face au refus de POUTINE de rencontrer le Président ZELINSKY en Turquie, le Président TRUMP s’est empressé de l’appeler pour la deuxième fois, mais à la fin de l’appel qui a duré deux (2) heures, le Président TRUMP a raccroché bien déçu, parce que quelques heures après, il a lâché à certains de son cabinet que  »POUTINE ne veut pas mettre fin à la guerre, parce qu’il pense qu’il est en train de gagner ». Imaginons le niveau de déception du Président TRUMP, qui pour se sauver la face, déclare que cette guerre n’est pas celle des Etats-Unis, mais celle d’Europe.

C’est souvent très dur pour un homme politique de perdre ainsi la face, surtout quand de préalables concessions ont été faites pour faciliter une conclusion. Ainsi, le Président TRUMP apprend à ses dépens que la Politique est un chemin tortueux sur lequel chaque tournant réserve toujours quelques mauvaises surprises. Et la politique c’est aussi question de rapports de forces et d’intérêts.

Avec toutes nos considérations.

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