UNE ANALYSE POLITIQUE REACTIONNAIRE.…..
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UA, CEDEAO, CEEAC: QUI PAIE LES FACTURES DE NOS ORGANISATIONS AFRICAINES ?
Faisons une dissection brutale du mensonge africain sur la souveraineté.
Imagine.
Tu es un homme. Tu as des enfants. Tu as ta maison, ta femme, ta réputation.
Mais chaque mois, c’est l’homme qui a tué ton père,, violé ta mère, pillé ta terre, et brûlé ton village….. qui te paie ton loyer.
C’est lui qui remplit ton frigo.
C’est lui qui paie les cahiers de tes enfants. C’est lui qui finance les fêtes de famille.
Et pire; c’est lui que tu consultes avant de prendre une décision dans ta propre maison.
Maintenant: ose dire que tu es un homme libre.
C’est exactement ce que font l’Union Africaine et la CEDEAO.
Tu veux les faits ? Les voilà. Et ça va faire mal.
UNION AFRICAINE:
En 2016, l’UA réunit 587 millions de dollars de budget. Seulement 14 % vient des pays africains.
L’Union Européenne finance jusqu’à 90 % des programmes de paix de l’Union Africaine (ça veut dire que c’est Macron qui te dit où tu dois calmer la guerre).
Les salaires, les voyages, les séminaires des grands »chefs » de l’UA sont souvent réglés par des fonds venus de l’extérieur.
Même le bâtiment de l’Union Africaine à Addis-Abeba ? construit et offert par….. la Chine
Résultat ?
Quand il y a un conflit au Sahel, au Congo, au Soudan:
L’UA convoque des réunions, publie des communiqués, puis attends que l’UE ou l’ONU prenne une décision.
CEDEAO ?
En 2022, 63 % du budget opérationnel de la CEDEAO provenait d’aides extérieures.
Une part significative des projets de »développement », de »sécurité », de »gouvernance » est pilotée et co-écrite par des bailleurs occidentaux.
Pendant que le Niger, le mali ou le Burkina Faso se battent pour leur souveraineté, la CEDEAO agit comme bras armé de Paris et Washington.
CEEAC (Afrique Centrale) : L’organisation fantôme perfusée aux dons.
Tu connais la CEEAC ? C’est censé être l’organisation qui unit les pays d’Afrique centrale….. Mais en vrai, c’est un corps sans squelette, une maison sans fondation, une blague géopolitique à peine financée par ses propres membres.
Les Etats membres contribuent à un misérable 0,4 % sur leurs importations. Tu appelles ça du sérieux toi ?
EN 2020, la CEEAC annonce fièrement vouloir mobiliser 2,5 milliards d’euros pour ses projets. Mais à qui elle demande ça ? A la Chine, à l’UE, à la BAD, à la banque mondiale. Donc, ce ne sont pas des projets africains, ce sont des commandes faites avec l’argent des autres.
Même leur mission de paix en Centrafrique, c’est l’Union Européenne qui a casqué. Toi tu dors dans ta maison,, c’est ton ennemei juré qui achète le lit, la lumière, et qui te dit quand dormir.
CEEAC ???
La CEEAC ne dirige rien. Elle s’exécute.
Elle existe sur le papier, mais dans les faits, c’est juste une boîte aux lettres de l’aide internationale.
Pas d’indépendance, pas de courage, juste une dépendance honteuse organisée à grande échelle.
Ce n’est pas de la diplomatie.
C’est de la prostitution institutionnelle.
Tu veux qu’on respecte l’Afrique?
Tu veux qu’on t’écoute à l’ONU, au G20, dans les forums mondiaux?
C’est toi-même qui arrives en avion payé par l’UE, tu dors dans un hôtel payé par la France, tu portes un costume chinois, et tu lis un discours écrit par un consultant belge payé par l’USAID.
Ce n’est pas une union africaine. C’est un enterrement panafricain, bien maquillé.
L’Afrique est dans une relation de dépendance financière aussi humiliante qu’une femme battue qui revient chaque soir chez son bourreau parce qu’elle n’a pas les moyens de payer son studio.
Tant que ce sont les anciens colons qui paient nos »solutions africaines »,
Tant que ce sont leurs banques qui valident nos plans d’intégration,
Tant que ce sont leurs experts qui forment nos diplomates,
Alors nous sommes des esclaves en costume traditionnel, des statues vivantes de l’impuissance collective.
L’heure du »financement africain des institutions africaines » a sonné.
* L’Afrique compte plus de 420 millions de jeunes actifs.
* Nos diasporas envoient plus de 90 milliards de dollars chaque année.
* Nos Etats brassent des milliards en exportations, mais refusent de contribuer sérieusement au financement de leurs propres institutions.
Pourquoi ?
Parce qu’un esclave docile ne finance jamais ses chaînes. Il les accepte. Il les polit. Il les adore.
Nous n’avons plus besoin d »’aides ».
Nous avons besoin d’une rupture brutale, sans négociation.
Que l’Union Africaine coupe le cordon de la mendicité.
Que la CEDEAO et son frère cessent d’être le bras local de l’Otan.
Que nos présidents paient leurs dettes à l’histoire au lieu de signer des chèques à leurs maîtres.
Sinon, ne parlons plus de souveraineté.
Parlons de dépendance confortable, de servitude volontaire, d’infirmité géopolitique héréditaire.
Ce texte ne s’adresse pas à ceux qui dorment.
Ils s’adressent à ceux qui veulent les réveiller.
Partage-le comme un feu sacré.
Fais en sorte que chaque Africain comprenne que la libération commence quand on arrête de tendre la main de mendiant et qu’on se finance nous-mêmes.
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Post Facebook, d’auteur inconnu
QUE DIRE DE ?
Publié sur Facebook, cet article ou extrait d’article, à la première lecture suscite certaines interrogations vu son caractère caricatural ou provocateur, digne d’un intellectuel populiste ou réactionnaire en mal d’alternatives. Les analyses politiques sarcastiques valent ce qu’elles valent, mais ne sont moins puériles ou édifiantes que si elles sont assorties d’alternatives transformationnelles. Certes, la répétition est le propre de l’enseignement ou de l’éducation, mais celle-ci ne peut se faire dans un esprit de radicalité ou de récusation de certaines évidences. Et la radicalité n’a pas été souvent une bonne conseillère.
Après 65 ans pour certains, 66 ans pour d’autres ou 67 ans pour d’autres encore, de pseudo indépendance octroyée à certains et obtenue par suite d’âpres luttes qui ont laissé d’indélébiles marques ou traces, il ne saurait être question de critiquer parce qu’il faut critiquer, mais de proposer ou préconiser des alternatives transformationnelles pour que l’Afrique, qui a fait l’objet de déshumanisation, de bestialisassions, de pillages ou d’exploitations multiformes, durant six siècles par des prédateurs, ne le soit plus par d’autres et que les Africains eux-mêmes tracent désormais leurs propres chemins ou fassent leurs propres choix de société, dans un respect mutuel et exigeant malgré les rapports de forces qui leur sont encore très défavorables.
Critiquer globalement aujourd’hui les dirigeants ou gouvernants africains, au mépris de certaines évidences socio-politiques ou réalités de terrain, relève d’une spéculation intellectuelle, digne d’un populisme réfractaire, parce que 14/54 Présidents Africains francophones ne font pas la majorité pour une globalisation, d’où mépris des évidences. Apparemment, l’auteur inconnu de cet article ou extrait d’article, condamne avec véhémence des pratiques politiques ou diplomatiques avérées, mieux, les infantilisations de nombreux Présidents africains francophones, »déclarés Présidents élus » par fait de la FrançAfrique pour question d’intérêts existentiels, alors que les 40/54 Présidents africains non francophones, plus nombreux, méritent respect et considération de par leurs gestions des pouvoirs du Peuple, à eux, régulièrement et légalement délégués.
Les trois Institutions vilipendées, par notre auteur inconnu dans son article, répondent à de légitimes préoccupations d’après colonisations, même si elles méritent actuellement des adaptations pour être plus opérationnelles ou plus efficientes. Ces institutions panafricaines sont très tributaires des relations générationnelles et des rapports des forces interplanétaires fondés, hier, sur le capitalisme libéral et, aujourd’hui, sur le populisme réactionnaire, faussement démocratique.
Nous avons dit relations générationnelles, parce que nombreux des Présidents francophones actuels, en Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et en Afrique Centrale (CEEAC), très réputés pour leurs dénis de responsabilités politiques et qui pour la très grande majorité, sont membres des sociétés secrètes ou philanthropiques occidentales, ont été souvent des »déclarés Présidents élus » à l’issue des élections arrangées avec la bénédiction de la FrançAfrique, et par voie de conséquence, dépendent de leurs faiseurs de rois ou maîtres, donc des façades présidentielles, manipulés ou infantilisés par les milieux politiques des anciennes puissances colonisatrices, en vue de poursuivre la prédation par moyen de deals politicienne ment instaurés: Accords d’Indépendance, Françafrique, Francophonie, Commonwealth et autres…, véritables liens de dépendance, qui ne cesseront jamais d’être dénoncés.
Brutale rupture, synonyme de Quitter la gueule du loup blanc pour celle de l’ours de Caucase ? ? ?
Les réalités factuelles, particulièrement des Présidents Africains francophones, choquent, mais l’Afrique a encore besoin de temps pour se défaire progressivement de cette dépendance, parce qu’elle ne contrôle pas encore les leviers politiques, diplomatiques et surtout financiers pour opérer sa mue qui ne doit pas se traduire par de brutales réactions ou ruptures qui ne lui seront que préjudiciables. On ne sort pas de 6 siècles de domination sous toutes les formes par de brutales ruptures, lesquelles sont suicidaires, parce que les rapports de forces sont encore très défavorables. L’assassinat de KHADAFI de la Lybie, la division du Soudan (Soudan et Soudan du Sud), l’éternelle crise à l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC), la crise actuelle au Soudan, la crise en Centrafrique, expliquent ces rapports de faiblesse, parce que les rapports de l’Afrique avec l’Occident sont encore des rapports pot de terre contre pot de fer…..
Dommage que l’auteur inconnu de cet article ou extrait d’article manque d’une certaine rigueur intellectuelle et ne puisse pas appréhender le réveil de conscience qui se fait ces derniers temps un peu partout en Afrique, qui, malheureusement, se constate négativement par ceux qui veulent mettre les charrues avant les boeufs, en optant pour la rupture brutale, se traduisant par le simple fait de quitter la gueule du loup blanc pour celle de l’ours de Caucase aux crocs plus acérés, ce que nous constatons à travers cette analyse réactionnaire que nous relayons. Quitter un alignement politico-diplomatique pour un autre, est ce recommandé pour les Etats africains? Nous ne le croyons pas, parce que toutes les grandes puissances ont pour seul objectif, leurs intérêts; et ceci a été bien spécifié par RENQUIN Jules, Ministre belge des colonies en 1921.
» La tâche que vous êtes conviés à y accomplir est très délicate et demande beaucoup de tact. Prêtres, vous venez certes pour évangéliser. Mais cette évangélisation doit s’inspirer de notre grand principe: tout, avant tout pour les intérêts de la métropole (Blegique). Le but essentiel de votre mission n’est pas d’apprendre aux noirs à connaître Dieu. Ils le connaissent déjà. Ils parlent et se soumettent à un NZANBE ou un NVINDI-MUKULU, et que sais-je encore. Ils savent que tuer, voler calomnier, injurier… est mauvais (…). Vous ne venez pas leur apprendre ce qu’ils savent déjà. Votre rôle consiste essentiellement, à faciliter la tâche aux administratifs et aux industriels. C’est donc dire que vous interpréteriez l’évangile de la façon qui sert le mieux nos intérêts dans cette partie du monde. (…). » (Le Principat Colonial de 1921: EXTRAIT DE LA CAUSERIE DE JULES RENQUIN, Ministre des Colonies Belges en 1920 avec les missionnaires devant aller évangéliser le Congo Belge, actuelle République Démocratique du Congo).
Il ne saurait être question de ménager la chèvre et le chou, mais d’être désormais des stratèges politiques et créer les conditions internes qui s’entendent par la disponibilité des compétences multiples pour un patriotisme politique, une refondation sociale africaine et nationale, l’africanisation des systèmes productifs pour des prospérités à terme.
Avec toutes nos considérations.

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