Le massacre colonial français qu’on vous cache depuis 123 ans
A la fin du XIXème siècle, deux officiers français, Paul Voulet et Julien Chanoine, reçoivent une mission présentée comme »scientifique et pacificatrice »: relier le Niger au Tchad pour étendre l’influence française en Afrique. Mais cette mission, appelée Mission Afrique Centrale, va se transformer en l’une des pires expéditions de barbarie coloniale que le continent ait connu.
Très vite, Voulet et Chanoine franchissent les limites de la discipline militaire. Ils deviennent leurs propres dieux, leur propre loi. Derrière le drapeau tricolore, ils transforment chaque village traversé en champ de mort. Les archives parlent d’une colonne de feu et de sang qui progressait vers le Tchad, laissant derrière elle des villages entiers rayés de la carte.
A Birni-N’Koni, en avril 1899, 300 à 400 habitants furent exécutés en une seule journée. En une journée. Vous imaginez?
Les vieillards fusillés, les femmes violées, les enfants écrasés sous les chariots, les crânes empilés le long des routes pour terroriser les survivants.
Voulet et Chanoine appliquaient une logique industrielle de l’extermination.
Encerclement des villages avant l’aube.
Tri des habitants: les hommes valides gardés comme porteurs, les femmes et enfants séparés, les vieillards exécutés.
Pillage systématique du bétail et des réserves.
Incendie total du village, parfois avec des corps à l’intérieur.
Leur »science de la terreur » visait à briser toute résistance psychologique. Les corps mutilés restaient exposés plusieurs jours. Les têtes étaient alignées en trophées.
Les témoignages de l’époque sont glaçants. Le lieutenant Peteau, qui désertait la colonne, raconta: « A Sokobé, j’ai vu éventrer des femmes enceintes pour vérifier le sexe du foetus ».
Le médecin Henric écrivit dans son journal: « Les supplétifs étaient encouragés à manger la chair des cadavres pour renforcer leur férocité ».
Ces faits ne relèvent pas de la légende: ils sont consignés dans les archives militaires françaises, dans les rapports d’époque, et dans les études d’historiens contemporains.
Le sommet de l’horreur fut atteint quand Voulet et Chanoine, accusés d’excès par leurs supérieurs, refusèrent d’obéir à la France elle-même. Quand un officier, le lieutenant-colonel Klobb, fut envoyé pour les arrêter, ils le furent exécuter froidement.
Oui, deux officiers français ont assassiné un autre officier français pour continuer à massacrer des Africains. C’est dire à quel point la folie et la soif de domination avaient remplacé toute notion d’humanité.
Ils furent finalement tués à leur tour par leurs propres hommes, épuisés par l’horreur. Mais la France n’a jamais officiellement reconnu l’ampleur des crimes commis. Les rapports ont été enterrés, les victimes oubliées.
L’histoire étouffée.
Voici le bilan d’une expédition de la honte:
Entre 4000 et 8000 civils massacrés.
15 villages entièrement anéantis.
Plus de 2000 porteurs morts d’épuisement.
Des femmes réduites en esclavage sexuel.
Des régions entières vidées de leurs habitants.
Le Mossi, (actuel Burkina Faso), le Dogon (Mali), l’ouest du Niger… tous ont porté les cicatrices d’une »mission civilisatrice » transformée en génocide organisé.
Pendant des décennies, cette tragédie a été effacée des manuels d’histoire. Aucune répentance. Aucune reconnaissance. Comme si ces milliers de vies africaines n’avaient jamais existé.
Pourtant les descendants de ces peuples vivent encore avec la mémoire de feu. la peur transmise, les villages disparus, les terres abandonnées, les lignées brisées.
Le traumatisme colonial colonial n’est pas une histoire ancienne.
Il est dans nos gènes, dans nos silences, dans nos blessures invisibles.
L’histoire de Voulet et Chanoine n’est pas un récit du passé. C’est une alerte pour le présent. Une civilisation qui efface ses crimes répète ses fautes. Une nation qui oublie ses martyrs trahit ses racines.
Nous devons réhabiliter la mémoire des villages exterminés, honorer les âmes sacrifiées, enseigner cette vérité dans nos écoles et l’inscrire dans nos consciences. Parce que l’Afrique ne pourra se relever qu’en affrontant son passé, sans honte, sans peur, sans complaisance. Voulet et Chanoine ont voulu briser notre humanité. Ils ont échoué.
Car aujourd’hui encore, malgré le feu, malgré le sang, notre mémoire se relève.
MA CONLUSION ??
Il est temps que le mode reconnaisse la Mission Voulet-Chanoine comme ce qu’elle fut réellement: une expédition criminelle, planifiée, couverte par l’Etat colonial, et responsable de milliers de morts innocents.
Ne plus en parler, c’est accepter que la barbarie ait raison de la vérité. Et tant que cette histoire ne sera pas enseignée, tant que les victimes n’auront pas de nom, le colonialisme ne sera pas fini.
Souviens-toi de ces noms: Voulet et Chanoine.
Pas comme des explorateurs.
Mais comme les visages du monstre colonial.
Et rappelle-toi qu’un peuple qui oublie ses morts finit toujours par les revivre.
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