HUIT ANNEES DE GÂCHIS POLITIQUES
PART 2:
LES ROUTES NATIONALES
LES INFRASTRUCTURES SCOLAIRES
LES INFRASTRUCTURES SANITAIRES
Galère des Routiers

Il n’y a plus de troncs d’arbre pour continuer? attendez…..

Aux pelles, comme à l’époque coloniale…..

Aah…, comment sortir de ce trou?

… A qui mieux, mieux….

Humm…, vaut mieux ne pas voyager ce jour là…..

Eh bien…, qu’est ce qu’il faut faire?

Mieux, éviter le trou pour le haut côté

C’est çà une route nationale?

Mieux vaut aller à pied

Passera? Ne passera pas?

Nécessité d’alléger le véhicule
Compte tenu du déplorable état du réseau routier, le régime de Bangui a élaboré un programme pour l’aménagement du réseau routier national dans l’optique de recherche de financement. Souhaitons-lui bonne chance.
QUELLES SONT LES IMAGES CÔTE ECOLE ?
En matière d’école, ce sont les écoliers et élèves de Bangui et Damara qui sont les privilégiés, grâce aux bâtiments d’école construits par les paryenaires. Ceux de l’arrière-pays sont abandonnés aux parents.
Selon l’UNESCO, le système éducatif centrafricain est à réformer parce qu’il a stagné durant 15 ans et est loin d’atteindre les Objectifs de l’Education pour tous. Durant cette période de 15 ans, tous les indicateurs de la scolarisation à tous les niveaux n’ont pas progressé:
– 3 enfants sur 10 n’arrivent pas à terminer le cycle primaire, donc taux d’achèvement très faible;
– 1 enfant sur 4 n’a jamais été à l’école;
– Très mauvaise rétention au premier cycle;
– l’offre éducation publique est insuffisante avec 34 % des écoliers ayant pour enseignant un maître recruté et payé par les parents qui sont les plus défavorisés;
– Acquis scolaire: une évaluation des acquis scolaires des élèves du CM1 a révélé que la RCA présente le plus faible niveau d’acquis de l’Afrique. Plus de la moitié des élèves sont en situation d’échec scolaire en français et plus d’un tiers en mathématiques.
(Source: UNESCO – LES OBJECTIFS DE L’EDUCATION POUR TOUS – Rapport de Situation 2022.)

Ecole commune de Bozoum, axe Bossangoa

Bâtiment d’école délabré, périphérie Boeing6Sakaï Bangui


Ecole Bakaroua (Préfecture Ouham Péndé), rentrée scolaire septembre 2023

Alphabétisation des Réfugiés Centrafricains -HCR
INFRASTRUCTURES SANITAIRES
Au plan infrastructures hospitalières, Centrafrique, avec ses 623 000 km² et 6,1 millions d’habitants, ne dispose que de:
– 4 hôpitaux généraux dont le plus ancien est le Centre National Hospitalier et Universitaire de Bangui, créé en 1952, rénové sur aide marocaine dont un niveau est occupé pour le logement des mercenaires russes de TOUADERA, bizarre, qui en 8 ans de gestion des pouvoirs politiques usurpés, est incapable de créer un seul poste de santé;
– 1 pédiatrie installée à Bangui;
– 1 Centre de Dialyse;
– 1 Psychiatrie de 12 lits.
En province, chaque Préfecture dispose d’un dispensaire, dit hôpital préfectoral.
Trois (3) dispensaires privés de référence sont installés à Gamboula dans la Mambéré Kadéi, à Nanga Boguila dans l’Ouham et à Ippy dans la Ouaka.
Les quatre hôpitaux de Bangui ne sont aujourd’hui que de véritables mouroirs, faute de matériels et de médicamentss malades y vont pour mourir, les données ci-après sont édifiantes:
– 65,7% de la population disposent de moins de 1,90 dollar par jour pour vivre, c’est-à-dire survivre;
– 55 ans comme espérance de vie à la naissance;
– 2,2 % taux de croissance de la population;
– 0,5 comme indicz du capital humain sur une échelle comprise entre 0 et 1;
– 7,76 habitants au km²;
– Protection contre les situations d’urgence sanitaire 31, alors que le taux moyen en Afrique est de 60;
– Taux de mortalité maternelle pour 100 000 naissances vivantes supérieur à 500, alors dans le reste de l’Afrique ce taux varie entre 100 et 150;
– Pourcentage du financement de la santé dans le budget de l’Etat, moins de 2%, alors que le taux minima en Afrique est de 3 %;
– Nobre d’établissement de formation en matière de santé; 1:
– Nombre de lits d’hôpitaux pour 10 000 malades: entre 10 et 30;
– Disponibilité de médicaments essentiels: 00 (zéro);
– Indice d’accès au service de santé ou couverture sanitaire: très faible, inférieur à 20 % ,qui est le minima en Afrique;
– Qualité de soins, très faible pour ne pas dire nul;
– Taux de mortalité infantile pour 1000 naissances vivantes, compris entre 75 et 100, le plus élevé d’Afrique;
– taux de mortalité dû au VIH-SIDA: 43,91 %
(Source: OMS – ATLAS DES STATISTIQUES SANITAIRES – RAPPORT 2022)
QUE OU QUOI DIRE ?
Avec toutes nos considérations.
Laisser un commentaire